L’ex-président du Ghana, Jerry Rawlings, a réagi hier mercredi 25 juillet 2012 sur Rfi relativement à la disparition du président de son pays, John Evans Atta-Mills. Il a exprimé des inquiétudes quant à l’avenir du Congrès démocratique national, leur formation politique après cette mort brutale.
«C’est assez malheureux qu’il ait (John Atta-Mills) trouvé la mort maintenant. Il était malade depuis longtemps. Tout cela aurait pu être évité. Maintenant, nous devons gérer les conséquences de cette mort malheureuse à cinq mois d’une élection. Je pense que nous allons lui organiser des obsèques dignes de son rang. Et après, nous allons nous asseoir autour d’une table avec les sages et toutes les personnes concernées pour décider de la marche à suivre. John Atta-Mills a été un bon vice-président quand j’étais aux commandes. Il était parmi les personnes les plus efficaces avec lesquelles j’ai travaillé. Ensuite, quand il est devenu président du parti et puis du pays, on a eu pas mal de divergences. Nous avons sous les bras aujourd’hui une situation complexe. Je suis sûr que nous allons trouver une issue. Maintenant, s’agissant de notre parti, si nous avions pris les bonnes décisions dès le début, la donne serait tout autre. Je ne sais pas si nous aurons le temps de corriger toutes les erreurs qui ont été commises par le leadership ces trois dernières années. Si les bonnes décisions sont prises, cela nous permettra de mettre plus de chances de notre côté. Et si on ne le fait pas, on ira droit à l’échec».
Retranscrit par TAB
«C’est assez malheureux qu’il ait (John Atta-Mills) trouvé la mort maintenant. Il était malade depuis longtemps. Tout cela aurait pu être évité. Maintenant, nous devons gérer les conséquences de cette mort malheureuse à cinq mois d’une élection. Je pense que nous allons lui organiser des obsèques dignes de son rang. Et après, nous allons nous asseoir autour d’une table avec les sages et toutes les personnes concernées pour décider de la marche à suivre. John Atta-Mills a été un bon vice-président quand j’étais aux commandes. Il était parmi les personnes les plus efficaces avec lesquelles j’ai travaillé. Ensuite, quand il est devenu président du parti et puis du pays, on a eu pas mal de divergences. Nous avons sous les bras aujourd’hui une situation complexe. Je suis sûr que nous allons trouver une issue. Maintenant, s’agissant de notre parti, si nous avions pris les bonnes décisions dès le début, la donne serait tout autre. Je ne sais pas si nous aurons le temps de corriger toutes les erreurs qui ont été commises par le leadership ces trois dernières années. Si les bonnes décisions sont prises, cela nous permettra de mettre plus de chances de notre côté. Et si on ne le fait pas, on ira droit à l’échec».
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