Depuis plus de 04 mois, il ne se passe plus d’interventions chirurgicales au Chr de Dimbokro. Quand un cas nécessite une opération, le malade et ses parents sont obligés de débourser un peu plus d’argent que ce qu’ils avaient prévu. Ce, dans le but de payer les frais d’évacuation du Chr de Dimbokro vers un autre établissement sanitaire. Interrogé sur ce fait, le premier responsable du Chr, Dr N’dja Kouao, a d’abord évoqué la lenteur avec laquelle les travaux de réhabilitation du bloc opératoire se déroulent. «Le programme présidentiel d’urgence (Ppu) avait accordé un délai de 06 mois pour ces travaux qui continuent de durer», a déploré le directeur du Chr de Dimbokro. Qui explique que l’entreprise chargée d’exécuter ces travaux a exprimé le manque de liquidité auquel elle fait face depuis l’achèvement des travaux de Toumodi et Oumé. Parlant de son personnel de santé, Dr N’dja Kouao a reconnu qu’il est en nombre quasiment insuffisant et le matériel vétuste parce que depuis plus de 10 ans, il n’y a pas eu de renouvellement. «On n’aura jamais ce qu’on veut comme effectif ni le matériel souhaité. Nous faisons avec ce dont nous disposons», a-t-il signalé. Avant de plaider pour l’ouverture des services de réanimation, d’ophtalmologie et d’Orl pour faire de l’hôpital de Dimbokro un véritable Chr et éviter les nombreuses évacuations.
TANO KOFFI HENRI
TANO KOFFI HENRI