Abidjan -Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) condamne les événements survenus la semaine dernière à Duékoué et demande des sanctions contre leurs auteurs.
Lors d’un point de presse tenu au siège provisoire du parti, à Cocody, mercredi, le secrétaire général du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, a exigé "la mise en place immédiate d’une commission d’enquête crédible", afin de faire toute la lumière sur ces évènements qui ont, selon l’ONUCI, 11 morts et de nombreux blessés.
En représailles à un braquage meurtrier au quartier Kokoman de Duékoué, des assaillants, qui seraient soutenus par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et des chasseurs traditionnels communément appelés Dozos, attaqué le site des déplacés de Nahibly, faisant des morts et des blessés ainsi que d’importants dégâts matériels, rappelle-t-on.
Tout en condamnant "ces tueries", formule au gouvernement des "exigences", notamment le "désarmement des ex-combattants ainsi qu’à l’encasernement des militaires et à la démobilisation immédiate des personnes non éligibles à la fonction militaire et à la mise à la retraite de tous les ex-Com’zones".
Laurent Akoun a également invité le gouvernement "à une application effective de la loi sur le foncier rural de décembre 1998, résultat d’un consensus national", a-t-il ajouté.
Face à cette situation, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en visite officielle en France, a condamné la violence, rappelant qu’une commission d’enquête a été mise en place et que "nul ne sera épargné" après le conclusions de ladite commission d’enquête.
"(…) Ceci est inadmissible. On ne peut pas faire justice soi-même", a affirmé Alassane
Ouattara sur le plateau de la télévision francophone TV5.
(aip)
Hb/kp
Lors d’un point de presse tenu au siège provisoire du parti, à Cocody, mercredi, le secrétaire général du parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, a exigé "la mise en place immédiate d’une commission d’enquête crédible", afin de faire toute la lumière sur ces évènements qui ont, selon l’ONUCI, 11 morts et de nombreux blessés.
En représailles à un braquage meurtrier au quartier Kokoman de Duékoué, des assaillants, qui seraient soutenus par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et des chasseurs traditionnels communément appelés Dozos, attaqué le site des déplacés de Nahibly, faisant des morts et des blessés ainsi que d’importants dégâts matériels, rappelle-t-on.
Tout en condamnant "ces tueries", formule au gouvernement des "exigences", notamment le "désarmement des ex-combattants ainsi qu’à l’encasernement des militaires et à la démobilisation immédiate des personnes non éligibles à la fonction militaire et à la mise à la retraite de tous les ex-Com’zones".
Laurent Akoun a également invité le gouvernement "à une application effective de la loi sur le foncier rural de décembre 1998, résultat d’un consensus national", a-t-il ajouté.
Face à cette situation, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en visite officielle en France, a condamné la violence, rappelant qu’une commission d’enquête a été mise en place et que "nul ne sera épargné" après le conclusions de ladite commission d’enquête.
"(…) Ceci est inadmissible. On ne peut pas faire justice soi-même", a affirmé Alassane
Ouattara sur le plateau de la télévision francophone TV5.
(aip)
Hb/kp