Abidjan - Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a condamné à nouveau mercredi les attaques de vendredi contre le camp de déplacés de Nahibly à Duékoué (ouest, région du Guémon), qui ont fait 11 morts, assurant que "nul ne sera épargné" par la justice.
"Nous allons en tirer toutes les leçons. Tout le monde passera devant la justice, sans aucune exception", a déclaré M. Ouattara lors d’une interview accordée mercredi à la chaîne française TV5.
Le Président ivoirien a par ailleurs condamné ces violences et davantage le fait qu’elles soient le fait "d’un groupe de populations qui a voulu se venger", a-t-il déploré. "Ceci est inadmissible", a-t-il laissé entendre, précisant que nul n’était en droit de se faire justice lui même.
Alassane Ouattara a en outre réaffirmé sa volonté de ne faire aucune distinction entre les populations, estimant qu’il n’existe pas plusieurs catégories d’Ivoiriens et que tous doivent être donc traités sur le même pied d’égalité.
Vendredi, en représailles au meurtre de quatre personnes au quartier Kokoma de la même ville (habité en majorité par des allogènes Malinkés), plusieurs centaines de personnes ont lancé une expédition punitive sur le site de Nahibly où vivaient quelque 5000 déplacés (des autochtones Guérés) depuis la fin de la crise postélectorale.
Les attaques du camp de Nahibly ont fait officiellement 11 morts et treize blessés, rappelle-t-on.
"Nous allons en tirer toutes les leçons. Tout le monde passera devant la justice, sans aucune exception", a déclaré M. Ouattara lors d’une interview accordée mercredi à la chaîne française TV5.
Le Président ivoirien a par ailleurs condamné ces violences et davantage le fait qu’elles soient le fait "d’un groupe de populations qui a voulu se venger", a-t-il déploré. "Ceci est inadmissible", a-t-il laissé entendre, précisant que nul n’était en droit de se faire justice lui même.
Alassane Ouattara a en outre réaffirmé sa volonté de ne faire aucune distinction entre les populations, estimant qu’il n’existe pas plusieurs catégories d’Ivoiriens et que tous doivent être donc traités sur le même pied d’égalité.
Vendredi, en représailles au meurtre de quatre personnes au quartier Kokoma de la même ville (habité en majorité par des allogènes Malinkés), plusieurs centaines de personnes ont lancé une expédition punitive sur le site de Nahibly où vivaient quelque 5000 déplacés (des autochtones Guérés) depuis la fin de la crise postélectorale.
Les attaques du camp de Nahibly ont fait officiellement 11 morts et treize blessés, rappelle-t-on.