« La Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) tient aujourd’hui une Assemblée générale extraordinaire pour donner sa position ».
Mominé Roland (Sg de l’AGEECI)
« Il faut surseoir à cette décision »
« L’augmentation des frais d’inscription dans cette proportion exclut des milliers d’étudiants pauvres des différentes universités Publiques de Côte d’Ivoire. Nous ne sommes pas d’accord pour cette augmentation des frais d’inscription qui a été prise de façon unilatérale. C’est inacceptable ! Nous interpellons le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et les différents Présidents d’universités sur le caractère impopulaire de cette décision. Nous ne comprenons pas qu’au moment où le Premier Ministre est au ‘’front’’ contre la cherté de la vie, que les Présidents des Universités décident d’augmenter les frais d’inscription. Nous disons non ! D’ailleurs nous exigeons la mise en place d’un cadre de concertation réunissant tous les syndicats Estudiantins à l’effet de débattre sérieusement de cette question. En clair, il faut surseoir à cette décision ».
Traoré Moussa (Sg l’Unesci)
« Nous rejetons cette décision »
« Nous n’avons pas été consultés. Et nous souhaiterions que ces frais d’inscription soient revus à la baisse. Avec cette décision, des étudiants risquent d’abandonner leurs études. Nous rejetons cette décision d’augmentation de frais d’inscription dans nos universités».
Kadio Aka Claude (Président de l’Organisation des Parents d’Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (OPEECI)
“Nous ne sommes pas pour ces nouveaux tarifs”
« Les universités Publiques sont là pour les parents moins nantis. Tout enfant doit avoir accès à l’Education. C’est vrai que les besoins actuels des Universités Publiques sont énormes et que les frais d’inscription qui sont de 6000 FCFA ne suffisent plus pour offrir une formation de qualité à nos enfants. Mais ¸nous estimons que les nouveaux frais d’inscription sont excessifs. Les autorités doivent tenir compte des réalités actuelles. Nous sortons d’une longue crise. Et ce qui ne nous a pas plus, c’est que les Associations des Parents d’élèves et Etudiants n’ont pas été préalablement consultés avant la prise de cette décision. Il faut aller rapidement à la mise en place d’un cadre de concertation à l’effet d’éviter d’éventuels désordres. Nous ne sommes pas pour ces nouveaux tarifs »
Bi -Roger (Président de l’APEECI et Président de la Coordination des Associations des Parents d’élèves)
« On veut empêcher nos enfants d’aller à l’école »
« Nous disons non à cette augmentation des frais d’inscription. Si le gouvernement veut fermer les portes à nos enfants qu’il le dise ! On veut empêcher nos enfants d’aller à l’école. On prend une décision sans nous consulter. Nous nos opposons à cette décision»
Boto Jean Roger (Pdt de l’Union des Parents d’Elèves et Etudiants)
« Que l’Etat évite de prendre des risques »
« C’est un décision qui tombe mal à propos. Lorsque les frais d’inscription étaient à 6000 FCFA, les difficultés étaient telles que beaucoup d’étudiants n’arrivaient pas à s’inscrire. Nous reconnaissons que l’Etat a injecté beaucoup d’argent dans la réhabilitation de ces Universités Publiques. Nous estimons que c’est une décision inopportune. Car nous sortons d’une crise. Et d’ailleurs, en plus de l’obtention du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, la France vient d’annuler 3 milliards d’Euros de dettes de la Côte d’Ivoire. Nous ne pouvons pas comprendre qu’avec cette embellie de la situation économique, les Présidents des Universités décident d’augmenter les frais d’inscription. C’est pourquoi nous demandons les Etats Généraux de l’Education pour que les partenaires et les acteurs du système éducatif ivoirien puissent apprécier les choses comme il se doit. C’est un risque que nous courrons. Si l’on n’y prend garde, nous irons vers la régression des Ressources humaines. Car il y aura beaucoup d’abandon scolaire. Evitons de tomber dans des situations que nous avons connues antérieurement, avec en prime la création des syndicats des étudiants pour défendre leurs intérêts par la violence. En tout cas, cette décision nous a tous abattus. Et pire nous, nous n’avons pas même pas été consultés. L’Etat doit éviter de prendre des risques»
Propos recueillis par Anzoumana Cissé
Mominé Roland (Sg de l’AGEECI)
« Il faut surseoir à cette décision »
« L’augmentation des frais d’inscription dans cette proportion exclut des milliers d’étudiants pauvres des différentes universités Publiques de Côte d’Ivoire. Nous ne sommes pas d’accord pour cette augmentation des frais d’inscription qui a été prise de façon unilatérale. C’est inacceptable ! Nous interpellons le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et les différents Présidents d’universités sur le caractère impopulaire de cette décision. Nous ne comprenons pas qu’au moment où le Premier Ministre est au ‘’front’’ contre la cherté de la vie, que les Présidents des Universités décident d’augmenter les frais d’inscription. Nous disons non ! D’ailleurs nous exigeons la mise en place d’un cadre de concertation réunissant tous les syndicats Estudiantins à l’effet de débattre sérieusement de cette question. En clair, il faut surseoir à cette décision ».
Traoré Moussa (Sg l’Unesci)
« Nous rejetons cette décision »
« Nous n’avons pas été consultés. Et nous souhaiterions que ces frais d’inscription soient revus à la baisse. Avec cette décision, des étudiants risquent d’abandonner leurs études. Nous rejetons cette décision d’augmentation de frais d’inscription dans nos universités».
Kadio Aka Claude (Président de l’Organisation des Parents d’Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (OPEECI)
“Nous ne sommes pas pour ces nouveaux tarifs”
« Les universités Publiques sont là pour les parents moins nantis. Tout enfant doit avoir accès à l’Education. C’est vrai que les besoins actuels des Universités Publiques sont énormes et que les frais d’inscription qui sont de 6000 FCFA ne suffisent plus pour offrir une formation de qualité à nos enfants. Mais ¸nous estimons que les nouveaux frais d’inscription sont excessifs. Les autorités doivent tenir compte des réalités actuelles. Nous sortons d’une longue crise. Et ce qui ne nous a pas plus, c’est que les Associations des Parents d’élèves et Etudiants n’ont pas été préalablement consultés avant la prise de cette décision. Il faut aller rapidement à la mise en place d’un cadre de concertation à l’effet d’éviter d’éventuels désordres. Nous ne sommes pas pour ces nouveaux tarifs »
Bi -Roger (Président de l’APEECI et Président de la Coordination des Associations des Parents d’élèves)
« On veut empêcher nos enfants d’aller à l’école »
« Nous disons non à cette augmentation des frais d’inscription. Si le gouvernement veut fermer les portes à nos enfants qu’il le dise ! On veut empêcher nos enfants d’aller à l’école. On prend une décision sans nous consulter. Nous nos opposons à cette décision»
Boto Jean Roger (Pdt de l’Union des Parents d’Elèves et Etudiants)
« Que l’Etat évite de prendre des risques »
« C’est un décision qui tombe mal à propos. Lorsque les frais d’inscription étaient à 6000 FCFA, les difficultés étaient telles que beaucoup d’étudiants n’arrivaient pas à s’inscrire. Nous reconnaissons que l’Etat a injecté beaucoup d’argent dans la réhabilitation de ces Universités Publiques. Nous estimons que c’est une décision inopportune. Car nous sortons d’une crise. Et d’ailleurs, en plus de l’obtention du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, la France vient d’annuler 3 milliards d’Euros de dettes de la Côte d’Ivoire. Nous ne pouvons pas comprendre qu’avec cette embellie de la situation économique, les Présidents des Universités décident d’augmenter les frais d’inscription. C’est pourquoi nous demandons les Etats Généraux de l’Education pour que les partenaires et les acteurs du système éducatif ivoirien puissent apprécier les choses comme il se doit. C’est un risque que nous courrons. Si l’on n’y prend garde, nous irons vers la régression des Ressources humaines. Car il y aura beaucoup d’abandon scolaire. Evitons de tomber dans des situations que nous avons connues antérieurement, avec en prime la création des syndicats des étudiants pour défendre leurs intérêts par la violence. En tout cas, cette décision nous a tous abattus. Et pire nous, nous n’avons pas même pas été consultés. L’Etat doit éviter de prendre des risques»
Propos recueillis par Anzoumana Cissé