Après une mission de 2 semaines en Afrique du sud, les 15 membres de l’Amicale des cadres de l’administration des douanes (Amicad) ivoiriennes sont rentrés, le mercredi dernier. Dès leur arrivée à l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny, le président de ladite amicale, le colonel Konan Francis, a déclaré qu’ils se sont frottés à d’autres expériences professionnelles telles que la détaxation des marchandises qu’il faudra envisager en Côte d’Ivoire. «Du 14 au 25, l’Amicad a organisé un voyage-découverte à Dubaï et à Abu-Dabi. Ça a été un voyage très enrichissant parce qu’il nous a permis de découvrir d’autres pratiques que celle que nous avons en Côte d’Ivoire. Nous avons rencontré des douaniers à Abu-Dabi. Ça n’a pas été facile parce que nous avons dû batailler pendant 4 jours avant d’avoir des accréditations pour y accéder (…) A Abu-Dabi, il n’y a pas de droits et taxes sur les entrées et sorties des marchandises. Il y a des droits de service perçus sur les permis, la manutention et tous les services rendus par ce port autonome à tous ceux qui exercent sur l’espace portuaire. Contrairement à chez nous où la perception des droits et taxes est une exigence par rapport aux nécessités de notre économie. Et c’est quelque chose qu’il faut commencer à intégrer ici. Parce que c’est l’avenir de demain. En Europe par exemple, les droits et taxes ne représentent pas grand’chose dans le budget de l’Etat. Ce n’est pas le cas chez nous compte tenu de la structure de l’économie et vous comprenez les grincements de dents toujours des opérateurs économiques. Il faut donc envisager cette évolution vers la détaxation des opérations d’entrée et de sortie et trouver d’autres moyens de financement du budget de l’Etat. C’est futuriste mais il faut y penser déjà» a déclaré le colonel Konan avant d’ajouter que l’Afrique du Sud peut être un modèle pour la Côte d’Ivoire.
François Bécanthy
François Bécanthy