Abidjan, 27 juil (AIP)-La Côte d’Ivoire déplore la décision du Conseil de sécurité de l’ONU de proroger jusqu’au 31 juillet 2013 le mandat de l’Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (ONUCI), tout en réduisant l’effectif des militaires de la Force pour la protection, principalement, des populations civiles.
Le Conseil a décidé que l’effectif autorisé de cette composante sera ramené à 8.837 militaires (8.645 soldats et officiers d’état-major et 192 observateurs militaires) contre 10.968 initialement (9.396 militaires et 197 observateurs militaires), note-t-on.
"Il est à déplorer que le Conseil n’ait pas suivi notre souhait du maintien de la taille initiale des contingents de l’Onuci, qui sont désormais diminués d’un bataillon", a indiqué l’ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès des Nations unies, Youssoufou Bamba dans sa déclaration devant les représentants des 15 Etats membres du Conseil de sécurité, estimant que cette réduction n’entraînerait pas de "vide sécuritaire" dans la région d’Abidjan et les autres grandes villes du pays où son déployés ces contingents de la Force de l’ONUCI.
Toutefois, a fait savoir l’Ambassadeur Youssoufou Bamba, le gouvernement ivoirien salue le transfert "immédiat" à l’Onuci de trois hélicoptères d’attaque basés présentement à la Minul, pour assurer des contrôles tout le long de la frontière ivoiro-libérienne et au-delà, après plusieurs attaques meurtrières perpétrées dans la zone de l’ouest.
A ce propos, le Représentant permanent de la Côte d’Ivoire a assuré le Conseil de sécurité des mesures prises par le président de la République, Alassane Ouattara, à l’effet de stabiliser la situation dans la zone de Duékoué où un camp de déplacés a été attaqué, faisant officiellement 11 tués.
"Le procureur de la République s’est saisi du dossier et a ouvert une enquête pour situer les responsabilités. Mais d’ores et déjà, des dispositions urgentes ont été prises, notamment l’appui à l’ONUCI pour assurer la sécurité de la mairie, la mise en place d’un deuxième cordon de sécurité composé des FRCI, de la gendarmerie et de la police, l’organisation de patrouilles mixtes forces ivoiriennes-forces de l’ONUCI pour le rétablissement et le maintien de l’ordre à travers tous les quartiers de la ville de Duékoué, le renforcement du dispositif de sécurité sur place par le déploiement d’un bataillon", a-t-il expliqué tout en affirmant que "les auteurs ou coauteurs de ces crimes seront poursuivis et traduits devant les tribunaux pour répondre de leurs actes".
Par ailleurs, l’Ambassadeur Bamba a exprimé la convergence de vue de l’Etat ivoirien aux autres décisions du Conseil de sécurité, notamment sur les plans de la RSS/DDR, de la réconciliation nationale et la justice transitionnelle, les droits de l’homme et la lutte contre l’impunité, ainsi que le dialogue politique.
L’adoption de la résolution 2062 intervient huit jours après la présentation par le Représentant spécial, Bert Koenders, du 30è rapport du secrétaire général de l’ONU devant le Conseil de sécurité à New York, note-t-on.
(AIP)
kp
Le Conseil a décidé que l’effectif autorisé de cette composante sera ramené à 8.837 militaires (8.645 soldats et officiers d’état-major et 192 observateurs militaires) contre 10.968 initialement (9.396 militaires et 197 observateurs militaires), note-t-on.
"Il est à déplorer que le Conseil n’ait pas suivi notre souhait du maintien de la taille initiale des contingents de l’Onuci, qui sont désormais diminués d’un bataillon", a indiqué l’ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès des Nations unies, Youssoufou Bamba dans sa déclaration devant les représentants des 15 Etats membres du Conseil de sécurité, estimant que cette réduction n’entraînerait pas de "vide sécuritaire" dans la région d’Abidjan et les autres grandes villes du pays où son déployés ces contingents de la Force de l’ONUCI.
Toutefois, a fait savoir l’Ambassadeur Youssoufou Bamba, le gouvernement ivoirien salue le transfert "immédiat" à l’Onuci de trois hélicoptères d’attaque basés présentement à la Minul, pour assurer des contrôles tout le long de la frontière ivoiro-libérienne et au-delà, après plusieurs attaques meurtrières perpétrées dans la zone de l’ouest.
A ce propos, le Représentant permanent de la Côte d’Ivoire a assuré le Conseil de sécurité des mesures prises par le président de la République, Alassane Ouattara, à l’effet de stabiliser la situation dans la zone de Duékoué où un camp de déplacés a été attaqué, faisant officiellement 11 tués.
"Le procureur de la République s’est saisi du dossier et a ouvert une enquête pour situer les responsabilités. Mais d’ores et déjà, des dispositions urgentes ont été prises, notamment l’appui à l’ONUCI pour assurer la sécurité de la mairie, la mise en place d’un deuxième cordon de sécurité composé des FRCI, de la gendarmerie et de la police, l’organisation de patrouilles mixtes forces ivoiriennes-forces de l’ONUCI pour le rétablissement et le maintien de l’ordre à travers tous les quartiers de la ville de Duékoué, le renforcement du dispositif de sécurité sur place par le déploiement d’un bataillon", a-t-il expliqué tout en affirmant que "les auteurs ou coauteurs de ces crimes seront poursuivis et traduits devant les tribunaux pour répondre de leurs actes".
Par ailleurs, l’Ambassadeur Bamba a exprimé la convergence de vue de l’Etat ivoirien aux autres décisions du Conseil de sécurité, notamment sur les plans de la RSS/DDR, de la réconciliation nationale et la justice transitionnelle, les droits de l’homme et la lutte contre l’impunité, ainsi que le dialogue politique.
L’adoption de la résolution 2062 intervient huit jours après la présentation par le Représentant spécial, Bert Koenders, du 30è rapport du secrétaire général de l’ONU devant le Conseil de sécurité à New York, note-t-on.
(AIP)
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