Bouaké, Les 25 agents de Télévision notre patrie (TVNP ), chaîne locale qui appartenait aux Forces nouvelles (FN, ex-rébellion), menacent de tenir des sit-in dans les locaux de la RTI Bouaké et d’organiser des meetings de protestation à travers la ville, si rien n’est fait dans les deux prochaines semaines pour leur réinsertion sociale.
"Nous donnons 15 jours pour qu’il y ait l’ouverture du dossiers d’insertion du personnel de TVNP. Sinon, nous organiserons des sit-in à la RTI Bouaké et appellerons tous les frustrés et tous ceux à qui l’on a fait des promesses non tenues à Bouaké pour un grand meeting à la gare routière", a prévenu le porte-parole du personnel de TVNP, Kamagaté Bah Lamine alias `Elvis La Torpille`, lundi lors d’un point de presse tenu au cinéma le Capitole de Bouaké.
Selon le porte-parole, ex-animateur de TVNP, depuis la cessation des émissions de ladite chaîne, le 20 mai 2011 pour respecter l’Etat de droit prôné par le Président Alassane Ouattara, des négociations ont été menées au plus haut niveau auprès des autorités des ex-Forces nouvelles, et de nombreux courriers adressés aux autorités administratives et religieuses, sans suite.
Depuis la création de TVNP en octobre 2002, les agents de cette télévision locale ont été durant neuf ans présents sur le terrain aux heures chaudes de la rébellion pour servir les populations de Bouaké et environ. Certains ont payé leur intrépidité par la mort ou par la destruction de leur santé, a rappelé M. Kamagaté, citant le cas « typique » du jeune Lacina Palenfo -présent -lors de la conférence- devenu invalide et dyslexique, incapable de faire une phrase correcte suite à l’attaque à la rocket de l’avion du Premier ministre d`alors, Guillaume Soro, le 29 juin 2007 à l’aéroport de Bouaké.
"Notre foi en cette lutte était davantage raffermie par l’espoir qu’après ces longues années d’abnégation, nous serions honorés par notre intégration à la télé nationale ou dans toute autre structure afin que nos familles ne regrettent pas de nous avoir soutenus dans cette aventure si dangereuse", a fait savoir Kamagaté Lamine. "Cependant contre toute attente, nous vivons l’effet contraire de nos espérances, notre rêve est devenu une chimère" a regretté le porte-parole.
Il a également fait remarquer que les agents de l’ex-télévision de Bouaké n’étant plus en activité, ils traversent une situation particulière qui fait d’eux des cas sociaux. Aussi, a-t-il souhaité leur intégration à la RTI Bouaké, en vue de leur épanouissement social.
"A défaut, nous sommes prêts à travailler dans toutes sociétés d’Etat et nous sommes disposés à faire ce qui conviendra pourvu que nous soyons intégrés pour ne pas nous sentir abandonnés et inutiles", a conclu le porte-parole du personnel de l’ex-TNNP.
(AIP)
nam/cmas
"Nous donnons 15 jours pour qu’il y ait l’ouverture du dossiers d’insertion du personnel de TVNP. Sinon, nous organiserons des sit-in à la RTI Bouaké et appellerons tous les frustrés et tous ceux à qui l’on a fait des promesses non tenues à Bouaké pour un grand meeting à la gare routière", a prévenu le porte-parole du personnel de TVNP, Kamagaté Bah Lamine alias `Elvis La Torpille`, lundi lors d’un point de presse tenu au cinéma le Capitole de Bouaké.
Selon le porte-parole, ex-animateur de TVNP, depuis la cessation des émissions de ladite chaîne, le 20 mai 2011 pour respecter l’Etat de droit prôné par le Président Alassane Ouattara, des négociations ont été menées au plus haut niveau auprès des autorités des ex-Forces nouvelles, et de nombreux courriers adressés aux autorités administratives et religieuses, sans suite.
Depuis la création de TVNP en octobre 2002, les agents de cette télévision locale ont été durant neuf ans présents sur le terrain aux heures chaudes de la rébellion pour servir les populations de Bouaké et environ. Certains ont payé leur intrépidité par la mort ou par la destruction de leur santé, a rappelé M. Kamagaté, citant le cas « typique » du jeune Lacina Palenfo -présent -lors de la conférence- devenu invalide et dyslexique, incapable de faire une phrase correcte suite à l’attaque à la rocket de l’avion du Premier ministre d`alors, Guillaume Soro, le 29 juin 2007 à l’aéroport de Bouaké.
"Notre foi en cette lutte était davantage raffermie par l’espoir qu’après ces longues années d’abnégation, nous serions honorés par notre intégration à la télé nationale ou dans toute autre structure afin que nos familles ne regrettent pas de nous avoir soutenus dans cette aventure si dangereuse", a fait savoir Kamagaté Lamine. "Cependant contre toute attente, nous vivons l’effet contraire de nos espérances, notre rêve est devenu une chimère" a regretté le porte-parole.
Il a également fait remarquer que les agents de l’ex-télévision de Bouaké n’étant plus en activité, ils traversent une situation particulière qui fait d’eux des cas sociaux. Aussi, a-t-il souhaité leur intégration à la RTI Bouaké, en vue de leur épanouissement social.
"A défaut, nous sommes prêts à travailler dans toutes sociétés d’Etat et nous sommes disposés à faire ce qui conviendra pourvu que nous soyons intégrés pour ne pas nous sentir abandonnés et inutiles", a conclu le porte-parole du personnel de l’ex-TNNP.
(AIP)
nam/cmas
