Le Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) hausse le ton. Guillaume Gbato, Secrétaire général dudit syndicat, a indiqué la fin du moratoire de deux (2) ans, demandé par les patrons de presse. Ce, dans l’application de la convention collective. Face à la presse, hier 31 juillet, le SG du Synappci a indiqué, sans faux-fuyant, que la récréation est terminée. Invitant ainsi les patrons de presse à appliquer la convention collective. Ou alors, à quitter le monde de la presse nationale. ‘‘Que celui qui ne peut pas payer [les salaires indiqués par la convention collective] ferme’’, a-t-il martelé. Avant d’exhorter les autorités à l’action concrète, parce les ministres Hubert Oulaye et Sy Savané sont signataires de la dernière convention. Dans la même dynamique, le ‘‘dinosaure’’ Blaise Sahiri, médiateur de l’UNJCI et co-animateur de la conférence, a invité les autorités à appliquer purement et simplement la convention. Pour ce faire, il s’est engagé à suivre Guillaume Gbato dans cette lutte. Avant de promettre des actions d’envergure dans ce sens. Par ailleurs, Guillaume Gbato s’est élevé contre la dénomination de ‘‘journaliste professionnel’’. Pour lui, c’est un faux débat auquel il faut mettre fin, dans les plus brefs délais. Parce que la journaliste, c’est celui qui cherche des informations, les met au service du public et en tire ses revenus. Pour clore, il a souhaité l’unité des journalistes sur les questions d’ordre professionnel.
RMK
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