Les faits
Depuis la décision de fermeture des universités publique de Cocody et d’Abobo-Adjamé, le gouvernement ivoirien s’est engagé pour leur réhabilitation en vue d’assurer un cadre propice à l’enseignement.
Aussi dans le cadre de la réouverture des dites universités prévu pour le 03 septembre 2012, les autorités des universités sus mentionnées annoncent une augmentation des frais d’inscription respectivement à 100000FCFA, 200 000CFA et 300 000FCFA pour la première année à la Licence, la Maîtrise ou le Master, le DEA et le Doctorat.
Analyse
Le Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest de Côte d’Ivoire (FOSCAO-CI) est heureux de constater le souci du gouvernement ivoirien d’offrir un cadre adéquat aux étudiants ivoiriens.
Concernant l’augmentation des frais d’inscription, il est bon de noter que la Côte d’Ivoire vient de traverser une crise post électorale dont les conséquences sont le déplacement des populations et la cherté de vie engendrant la paupérisation des populations ivoiriennes. Aussi faut-il rappeler que 46% des pauvres en Côte d’Ivoire n’ont pas accès à l’Université et grandes écoles selon le document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP) élaboré en 2008. Par ailleurs la décision d’augmentation des frais d’inscription est inopportune et sans fondement. Elle aura pour conséquence de priver la majorité de jeunes à l’enseignement supérieur qui devrait être accessible à tous en fonction de leurs capacités intellectuelles. Ainsi en maintenant sa décision d’augmenter les frais liés à l’inscription, l’Etat viole un droit fondamental des droits de l’homme qui est le droit à l’éducation.
Recommandations
Au regard de ce qui précède, et dans le but d’assurer l’harmonie social le FOSCAO-CI recommande à l’état de Côte d’Ivoire de:
- Prendre des dispositions en révisant sa position en vue de maintenir les coûts de l’inscription à 6000Fcfa ;
- Prendre des dispositions idoines en vue d’engager le dialogue avec les acteurs de l’enseignement superieur notamment les syndicats d’enseignants, d’étudiants et les partenaires au développement pour une solution durable.
Respecter ses engagements en vue d’assurer l’enseignement superieur de qualité et accessible à tous.
Fait à Abidjan, le 30 Juillet 2012
Pour le FOSCAOCI
Mme TRAORE Nathalie
Depuis la décision de fermeture des universités publique de Cocody et d’Abobo-Adjamé, le gouvernement ivoirien s’est engagé pour leur réhabilitation en vue d’assurer un cadre propice à l’enseignement.
Aussi dans le cadre de la réouverture des dites universités prévu pour le 03 septembre 2012, les autorités des universités sus mentionnées annoncent une augmentation des frais d’inscription respectivement à 100000FCFA, 200 000CFA et 300 000FCFA pour la première année à la Licence, la Maîtrise ou le Master, le DEA et le Doctorat.
Analyse
Le Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest de Côte d’Ivoire (FOSCAO-CI) est heureux de constater le souci du gouvernement ivoirien d’offrir un cadre adéquat aux étudiants ivoiriens.
Concernant l’augmentation des frais d’inscription, il est bon de noter que la Côte d’Ivoire vient de traverser une crise post électorale dont les conséquences sont le déplacement des populations et la cherté de vie engendrant la paupérisation des populations ivoiriennes. Aussi faut-il rappeler que 46% des pauvres en Côte d’Ivoire n’ont pas accès à l’Université et grandes écoles selon le document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP) élaboré en 2008. Par ailleurs la décision d’augmentation des frais d’inscription est inopportune et sans fondement. Elle aura pour conséquence de priver la majorité de jeunes à l’enseignement supérieur qui devrait être accessible à tous en fonction de leurs capacités intellectuelles. Ainsi en maintenant sa décision d’augmenter les frais liés à l’inscription, l’Etat viole un droit fondamental des droits de l’homme qui est le droit à l’éducation.
Recommandations
Au regard de ce qui précède, et dans le but d’assurer l’harmonie social le FOSCAO-CI recommande à l’état de Côte d’Ivoire de:
- Prendre des dispositions en révisant sa position en vue de maintenir les coûts de l’inscription à 6000Fcfa ;
- Prendre des dispositions idoines en vue d’engager le dialogue avec les acteurs de l’enseignement superieur notamment les syndicats d’enseignants, d’étudiants et les partenaires au développement pour une solution durable.
Respecter ses engagements en vue d’assurer l’enseignement superieur de qualité et accessible à tous.
Fait à Abidjan, le 30 Juillet 2012
Pour le FOSCAOCI
Mme TRAORE Nathalie