Au moment où livrés à eux-mêmes depuis plus d’un an, les étudiants se battent pour survivre, nous apprenons contre toute attente une augmentation du coût des frais d'inscription à l'université qui passe de 6000 à 100000 FCFA par an pour la Licence, 200.000 FCFA pour chaque année de Master, 300.000 FCFA pour chaque année passée en année de Doctorat.
L’UNEL-CI (Union Nationale Estudiantine et Lycéenne de Côte D'Ivoire), organisation qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, s’insurge contre ces mesures qui pourraient-être source d’un génocide intellectuel en Côte d’ivoire.
Les universités ivoiriennes restant des établissements publiques leur financement provient d’une part du budget national, donc de l’exploitation de nos richesses nationale et des contributions citoyennes ainsi que des cotisations des entreprises.
L’UNEL n’accepte pas que le moment choisit pour augmenter les frais d’inscription de plus de 1500% soit ce moment où les populations subissent une pauvreté sans commune mesure, à cause de la crise que nous venons de traverser par la faute des politiques. Ces augmentations sont inacceptables au moment où les salaires ont été diminués de manière voilée avec l’instauration de cotisation (préciser) et à cause d’une inflation non compensée par une augmentation des salaires, ainsi que la baisse des revenus des planteurs du à la faiblesse du prix d’achat des produits agricoles.
La position de l’UNEL-CI est claire et sans ambiguïté : l’école ne doit pas être le lieu de la conservation de la hiérarchie des classes sociales ; bien au contraire elle doit être accessible à tous, elle doit être démocratique et égalitaire.
C'est pourquoi l'UNEL-CI proteste vigoureusement contre cette forme déguisée de privatisation des universités publiques et partantes de l’école ivoirienne.
L'UNEL-CI fait remarquer que cette décision s'inscrit dans la continuité d'une décision impopulaire qui contraint les étudiants orientés dans les universités privées à payer 40% de leurs frais de scolarité.
L'UNEL-CI demande au gouvernement de revenir sur cette décision afin que le coût des inscriptions soit maintenu à 6 000 FRS CFA pour tous les étudiants orientés qui doivent d’ailleurs bénéficier de plus de Bourse d'étude.
L’UNEL-CI demande l’établissement immédiat d’un cadre d’échanges entre les structures estudiantines et les autorités.
L'UNEL-CI rejette de façon catégorique ce projet, tendant à nuire aux intérêts des étudiants des couches défavorisées en faisant de l'université un lieu uniquement accessible aux fils de nantis.
L'UNEL-CI, invite tous les élèves et étudiants de Côte d’Ivoire à se tenir prêts pour se dresser comme un seul homme contre ces décisions.
L’UNEL-CI exhorte le gouvernement à prendre toute les dispositions utiles afin d’éviter que l’école ivoirienne ne sombre dans le chaos total.
L’UNEL-CI demande aux autres structures syndicales de se tenir mobilisés et de dénoncer sans ambigüité cette attitude méprisante qui consiste à se moquer de la misère des pauvres parents d’élèves et des étudiants qui souffrent déjà assez, de la non-assistance de l'État.
Camarade étudiant(e), L’UNEL-CI te demande de te tenir mobilisé(e) et de rester à l’écoute de ton syndicat qui dans les jours à venir te fera connaître l’attitude à tenir. D’ores et déjà refuse d’accepter cette mesure.
Fait à Abidjan le 29 juillet 2012,
Pour BEN de L’UNEL-CI
SANOU Sébastien
Secrétaire Général
L’UNEL-CI (Union Nationale Estudiantine et Lycéenne de Côte D'Ivoire), organisation qui œuvre pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire, s’insurge contre ces mesures qui pourraient-être source d’un génocide intellectuel en Côte d’ivoire.
Les universités ivoiriennes restant des établissements publiques leur financement provient d’une part du budget national, donc de l’exploitation de nos richesses nationale et des contributions citoyennes ainsi que des cotisations des entreprises.
L’UNEL n’accepte pas que le moment choisit pour augmenter les frais d’inscription de plus de 1500% soit ce moment où les populations subissent une pauvreté sans commune mesure, à cause de la crise que nous venons de traverser par la faute des politiques. Ces augmentations sont inacceptables au moment où les salaires ont été diminués de manière voilée avec l’instauration de cotisation (préciser) et à cause d’une inflation non compensée par une augmentation des salaires, ainsi que la baisse des revenus des planteurs du à la faiblesse du prix d’achat des produits agricoles.
La position de l’UNEL-CI est claire et sans ambiguïté : l’école ne doit pas être le lieu de la conservation de la hiérarchie des classes sociales ; bien au contraire elle doit être accessible à tous, elle doit être démocratique et égalitaire.
C'est pourquoi l'UNEL-CI proteste vigoureusement contre cette forme déguisée de privatisation des universités publiques et partantes de l’école ivoirienne.
L'UNEL-CI fait remarquer que cette décision s'inscrit dans la continuité d'une décision impopulaire qui contraint les étudiants orientés dans les universités privées à payer 40% de leurs frais de scolarité.
L'UNEL-CI demande au gouvernement de revenir sur cette décision afin que le coût des inscriptions soit maintenu à 6 000 FRS CFA pour tous les étudiants orientés qui doivent d’ailleurs bénéficier de plus de Bourse d'étude.
L’UNEL-CI demande l’établissement immédiat d’un cadre d’échanges entre les structures estudiantines et les autorités.
L'UNEL-CI rejette de façon catégorique ce projet, tendant à nuire aux intérêts des étudiants des couches défavorisées en faisant de l'université un lieu uniquement accessible aux fils de nantis.
L'UNEL-CI, invite tous les élèves et étudiants de Côte d’Ivoire à se tenir prêts pour se dresser comme un seul homme contre ces décisions.
L’UNEL-CI exhorte le gouvernement à prendre toute les dispositions utiles afin d’éviter que l’école ivoirienne ne sombre dans le chaos total.
L’UNEL-CI demande aux autres structures syndicales de se tenir mobilisés et de dénoncer sans ambigüité cette attitude méprisante qui consiste à se moquer de la misère des pauvres parents d’élèves et des étudiants qui souffrent déjà assez, de la non-assistance de l'État.
Camarade étudiant(e), L’UNEL-CI te demande de te tenir mobilisé(e) et de rester à l’écoute de ton syndicat qui dans les jours à venir te fera connaître l’attitude à tenir. D’ores et déjà refuse d’accepter cette mesure.
Fait à Abidjan le 29 juillet 2012,
Pour BEN de L’UNEL-CI
SANOU Sébastien
Secrétaire Général