Après la crise postélectorale, l’année scolaire 2011-2012 tire à sa fin avec les derniers examens.
Au départ, très peu de personnes croyaient à une année scolaire normale. Les inscriptions avaient démarré timidement malgré les assurances données par le gouvernement. Les élèves, les parents et les enseignants étaient partagés entre doute et espoir. Cependant, la ministre de l’Education nationale Kamissoko Kandia Camara, elle, avait une foi inébranlable. Elle parcourait villes et villages pour lancer le message d’espoir du gouvernement sur la renaissance de l’école en Côte d’Ivoire. Elle a même partagé son espérance aux Ivoiriens ayant fui les hostilités pour se réfugier à l’étranger en leur demandant de revenir prendre leur place dans le wagon du système éducatif déjà engagé sur les rails du changement . Pendant que certains compatriotes commençaient à être de plus en plus réceptifs au cri du cœur de la patronne de l’éducation, d’autres Ivoiriens étaient envahis par la déception et l’incrédulité la plus totale. Et pour cause. Sur ordre du Président de la République, le gouvernement ivoirien avait pris la décision de fermer toutes les universités du pays en vue de leur réhabilitation entière. Leur ouverture devant intervenir un an plus tard .Vu l’ampleur des dégâts subis par ces édifices, la décision du gouvernement était considérée comme une gageure par une grande partie de l’opinion. En effet, pour les adeptes du nihilisme « si l’université devrait être fermée pour un an, il est impossible que les écoles primaires et secondaires puissent fonctionner étant entendu que le supérieur est la suite logique de ces deux entités ». Malgré cette thèse qu’avaient développée plusieurs intellectuels, la ministre de l’Education nationale est restée sereine. Et pendant qu’elle menait sa campagne en faveur de la renaissance de son département, son collègue de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Ibrahim Cissé Bacongo lui, s’attelait à la réhabilitation des édifices de son secteur. Avec en point de mire le 03 septembre 2012, date de la réouverture et de la rentrée universitaire. Aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire est que le gouvernement est en passe de réussir la renaissance de l’école ivoirienne. Et les signes sont tant palpables que perceptibles. En effet, depuis plus d’une décennie, c’est la première fois qu’une année scolaire se déroule et se termine sans la moindre grève. Et les examens de fin d’année se sont également déroulés dans de bonnes conditions. En attendant les résultats définitifs de toutes les évaluations, l’on peut déjà affirmer sans risque de se tromper que « l’année scolaire 2011 -2012 aura tenue toutes ses promesses ». Quant à l’université , dans sa globalité, après les visites guidées tant par les représentants du gouvernement que par l’opérateur technique, le satisfecit est largement partagé par tous les acteurs du système et non sans donner le gage d’une ouverture effective de cette école à la date indiquée. Espérons que cette renaissance de l’école ivoirienne ne sera pas étouffé par la guéguerre entre acteurs politiques et syndicats estudiantins comme ce fut le cas sous les régimes antérieurs . Ce serait bien dommage et toutes les balises doivent être posées pour éviter cette éventualité.
Nando Dapa
Au départ, très peu de personnes croyaient à une année scolaire normale. Les inscriptions avaient démarré timidement malgré les assurances données par le gouvernement. Les élèves, les parents et les enseignants étaient partagés entre doute et espoir. Cependant, la ministre de l’Education nationale Kamissoko Kandia Camara, elle, avait une foi inébranlable. Elle parcourait villes et villages pour lancer le message d’espoir du gouvernement sur la renaissance de l’école en Côte d’Ivoire. Elle a même partagé son espérance aux Ivoiriens ayant fui les hostilités pour se réfugier à l’étranger en leur demandant de revenir prendre leur place dans le wagon du système éducatif déjà engagé sur les rails du changement . Pendant que certains compatriotes commençaient à être de plus en plus réceptifs au cri du cœur de la patronne de l’éducation, d’autres Ivoiriens étaient envahis par la déception et l’incrédulité la plus totale. Et pour cause. Sur ordre du Président de la République, le gouvernement ivoirien avait pris la décision de fermer toutes les universités du pays en vue de leur réhabilitation entière. Leur ouverture devant intervenir un an plus tard .Vu l’ampleur des dégâts subis par ces édifices, la décision du gouvernement était considérée comme une gageure par une grande partie de l’opinion. En effet, pour les adeptes du nihilisme « si l’université devrait être fermée pour un an, il est impossible que les écoles primaires et secondaires puissent fonctionner étant entendu que le supérieur est la suite logique de ces deux entités ». Malgré cette thèse qu’avaient développée plusieurs intellectuels, la ministre de l’Education nationale est restée sereine. Et pendant qu’elle menait sa campagne en faveur de la renaissance de son département, son collègue de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Ibrahim Cissé Bacongo lui, s’attelait à la réhabilitation des édifices de son secteur. Avec en point de mire le 03 septembre 2012, date de la réouverture et de la rentrée universitaire. Aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire est que le gouvernement est en passe de réussir la renaissance de l’école ivoirienne. Et les signes sont tant palpables que perceptibles. En effet, depuis plus d’une décennie, c’est la première fois qu’une année scolaire se déroule et se termine sans la moindre grève. Et les examens de fin d’année se sont également déroulés dans de bonnes conditions. En attendant les résultats définitifs de toutes les évaluations, l’on peut déjà affirmer sans risque de se tromper que « l’année scolaire 2011 -2012 aura tenue toutes ses promesses ». Quant à l’université , dans sa globalité, après les visites guidées tant par les représentants du gouvernement que par l’opérateur technique, le satisfecit est largement partagé par tous les acteurs du système et non sans donner le gage d’une ouverture effective de cette école à la date indiquée. Espérons que cette renaissance de l’école ivoirienne ne sera pas étouffé par la guéguerre entre acteurs politiques et syndicats estudiantins comme ce fut le cas sous les régimes antérieurs . Ce serait bien dommage et toutes les balises doivent être posées pour éviter cette éventualité.
Nando Dapa
