ABIDJAN (Côte d`Ivoire), 02 août 2012 (AFP) - Un haut responsable du
ministère ivoirien de l`Enseignement supérieur a été limogé jeudi et une
enquête ordonnée par le président Alassane Ouattara sur un contrat litigieux
conclu pour la réhabilitation de l`université d`Abidjan, a annoncé la
présidence ivoirienne.
M. Ouattara a signé "un décret mettant fin aux fonctions" d`Adama Meïté,
directeur des finances et du patrimoine au ministère de l`Enseignement
supérieur, selon un communiqué.
"Cette décision fait suite aux problèmes de gouvernance constatés lors des
travaux de réhabilitation de l`université d`Abidjan", a expliqué la
présidence, ajoutant que le chef de l`Etat a demandé au Premier ministre
Jeannot Kouadio Ahoussou de "diligenter une enquête sur les conditions
d`attribution de ce marché".
Critiqué depuis des mois, le contrat pour la réhabilitation de l`université
a été attribué à l`homme d`affaires Sidi Kagnassi, selon des sources proches
du dossier. M. Kagnassi a représenté la société française Sagem (aujourd`hui
Safran) qui avait obtenu le contrat, contesté, pour l`identification des
électeurs réalisée avant la présidentielle de 2010.
De très lourds travaux de réhabilitation ont été engagés à l`université de
la capitale économique ivoirienne, fermée après la crise postélectorale
meurtrière de décembre 2010-avril 2011 et qui doit rouvrir le 3 septembre.
Le gouvernement a suspendu mercredi une considérable hausse des frais
d`inscription pour la rentrée, dont l`annonce avait déclenché un tollé.
M. Ouattara s`est fait le chantre de la "bonne gouvernance", mais des
acteurs économiques et des diplomates critiquent régulièrement, en privé, la
persistance de pratiques douteuses dans certains cercles du pouvoir.
Le ministre de l`Intégration africaine Adama Bictogo a été limogé en mai
après des soupçons de détournement de fonds destinés aux victimes des déchets
toxiques déversés à Abidjan en 2006.
Le parquet a conclu fin juillet qu`il ne
pouvait être poursuivi au pénal, récusant une fraude, mais n`a pas exclu des
poursuites au civil en raison d`une "avance" indûment perçue pour son rôle de
médiateur.
tmo/sb
ministère ivoirien de l`Enseignement supérieur a été limogé jeudi et une
enquête ordonnée par le président Alassane Ouattara sur un contrat litigieux
conclu pour la réhabilitation de l`université d`Abidjan, a annoncé la
présidence ivoirienne.
M. Ouattara a signé "un décret mettant fin aux fonctions" d`Adama Meïté,
directeur des finances et du patrimoine au ministère de l`Enseignement
supérieur, selon un communiqué.
"Cette décision fait suite aux problèmes de gouvernance constatés lors des
travaux de réhabilitation de l`université d`Abidjan", a expliqué la
présidence, ajoutant que le chef de l`Etat a demandé au Premier ministre
Jeannot Kouadio Ahoussou de "diligenter une enquête sur les conditions
d`attribution de ce marché".
Critiqué depuis des mois, le contrat pour la réhabilitation de l`université
a été attribué à l`homme d`affaires Sidi Kagnassi, selon des sources proches
du dossier. M. Kagnassi a représenté la société française Sagem (aujourd`hui
Safran) qui avait obtenu le contrat, contesté, pour l`identification des
électeurs réalisée avant la présidentielle de 2010.
De très lourds travaux de réhabilitation ont été engagés à l`université de
la capitale économique ivoirienne, fermée après la crise postélectorale
meurtrière de décembre 2010-avril 2011 et qui doit rouvrir le 3 septembre.
Le gouvernement a suspendu mercredi une considérable hausse des frais
d`inscription pour la rentrée, dont l`annonce avait déclenché un tollé.
M. Ouattara s`est fait le chantre de la "bonne gouvernance", mais des
acteurs économiques et des diplomates critiquent régulièrement, en privé, la
persistance de pratiques douteuses dans certains cercles du pouvoir.
Le ministre de l`Intégration africaine Adama Bictogo a été limogé en mai
après des soupçons de détournement de fonds destinés aux victimes des déchets
toxiques déversés à Abidjan en 2006.
Le parquet a conclu fin juillet qu`il ne
pouvait être poursuivi au pénal, récusant une fraude, mais n`a pas exclu des
poursuites au civil en raison d`une "avance" indûment perçue pour son rôle de
médiateur.
tmo/sb