Il a été révélé au grand public par l’émission Dimanche Passion de Barthélémy Inabo sur la chaine de télévision nationale (ex-RTI). Il s’y illustrait particulièrement au sein du Djély Théâtre, comme ami idéal de Gbi de Fer, l’homme au fusil jamais chargé. Vieux Kokorè, Elvis Djangoné Bi Goré de vrai nom, a tiré sa révérence, le mercredi 1er août 2012, à 20 h 30, à l’âge de 51 ans, au Chu de Yopougon, suite à un cancer de la prostate.
C’est après sa formation à l’Ecole nationale de théâtre (Insaac) que Vieux Kokorè a fait un bref passage au Dedysson Théâtre d’Alphonse Démého, avant d’intégrer le Dély Théâtre, en 1996. Au sein de cette formation, il fit la rencontre de Marie-Noëlle, sa collègue. Avec cette dernière, morte il y a 4 ans, il eut 2 enfants.
Au total, Vieux Kokorè laisse derrière lui 8 enfants et un héritage théâtral non négligeable.
«Je perds un ami et un grand comédien qui meurt de pauvreté. Sans moyen, il était obligé de pêcher du poisson pour tenter de subsister. Hélas ! Il était mon adjoint et, comme tout le monde le sait, mon complice dans Djely. Avec sa mort dans ces conditions misérables, je me demande s’il faut continuer de faire le théâtre», s’indigne le comédien Gbi de Fer.
Quant à Guéhi Thérèse «Gbazé», une des partenaires de scène de Kokorè qui le fit découvrir à Gbi, elle regrette un «préféré» qui disparaît «comme ça des planches», voire un des meilleurs qui «jouait vraiment».
La douleur est tout aussi profonde chez le comédien, dramaturge-metteur en scène et scénariste Guédéba Martin : «Il avait le talent et était de cette génération qui a véritablement cru dans l’art du théâtre. Malheureusement, sa vie dans des conditions précaires, l’a exposé à l’angoisse et à la maladie qui a fini par l’emporter. Sa mort est une grande perte pour le monde du théâtre», témoigne-t-il.
En attendant la date des obsèques de Vieux Kokorè, la Côte d’Ivoire pleure son artiste au sens naturel de l’humour.
Schadé Adédé
C’est après sa formation à l’Ecole nationale de théâtre (Insaac) que Vieux Kokorè a fait un bref passage au Dedysson Théâtre d’Alphonse Démého, avant d’intégrer le Dély Théâtre, en 1996. Au sein de cette formation, il fit la rencontre de Marie-Noëlle, sa collègue. Avec cette dernière, morte il y a 4 ans, il eut 2 enfants.
Au total, Vieux Kokorè laisse derrière lui 8 enfants et un héritage théâtral non négligeable.
«Je perds un ami et un grand comédien qui meurt de pauvreté. Sans moyen, il était obligé de pêcher du poisson pour tenter de subsister. Hélas ! Il était mon adjoint et, comme tout le monde le sait, mon complice dans Djely. Avec sa mort dans ces conditions misérables, je me demande s’il faut continuer de faire le théâtre», s’indigne le comédien Gbi de Fer.
Quant à Guéhi Thérèse «Gbazé», une des partenaires de scène de Kokorè qui le fit découvrir à Gbi, elle regrette un «préféré» qui disparaît «comme ça des planches», voire un des meilleurs qui «jouait vraiment».
La douleur est tout aussi profonde chez le comédien, dramaturge-metteur en scène et scénariste Guédéba Martin : «Il avait le talent et était de cette génération qui a véritablement cru dans l’art du théâtre. Malheureusement, sa vie dans des conditions précaires, l’a exposé à l’angoisse et à la maladie qui a fini par l’emporter. Sa mort est une grande perte pour le monde du théâtre», témoigne-t-il.
En attendant la date des obsèques de Vieux Kokorè, la Côte d’Ivoire pleure son artiste au sens naturel de l’humour.
Schadé Adédé