Le mercredi 25 juillet 2012 dernier, par voie de presse, le représentant des présidents des universités publiques de Côte d’Ivoire annonçait que les inscriptions pour la prochaine rentrée universitaire 2012- 2013 passent désormais de 6000 à 100.000F de la première année à la licence, 200.000F pour la maîtrise et 300.000F pour le Doctorat.
Le CEFCI constate que cette hausse intervient à un moment où la Côte d’Ivoire sort d’une situation postélectorale avec de graves conséquences humanitaires. Cette situation a fortement appauvri la population, obligeant certains ménages urbains à ne pas pouvoir assurer le pain quotidien.
Il est donc évident, qu’il serait difficile voire impossible pour ces ménages de payer des frais d’inscription d’au moins 100 000F pour un enfant admis à l’Université.
Il convient également de rappeler que les populations rurales qui n’ont pas de revenus réguliers et conséquents, peinent déjà à prendre correctement en charge le cursus scolaire et/ou universitaire de leurs enfants.
Aussi, il est bon de noter qu’une bonne partie des étudiants qui sont dans l’attente de l’ouverture de l’université ne savent plus où aller parce qu’issus pour la plupart de familles modestes ou vulnérables.
Le CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire) tient à interpeller le Gouvernement sur les conséquences de la hausse des frais d’inscription à l’Université qui affecteront certainement l’avenir des étudiants dont les parents sont démunis.
Fort de ce constat le CEFCI exhorte les Présidents d’universités en général et le Gouvernement en particulier à prendre toutes les dispositions afin de revenir aux anciens coûts pratiqués pour permettre à la jeunesse ivoirienne d’accéder à la connaissance académique ou universitaire.
Fait à Abidjan, le 30 Juillet 2012
Pour le CEFCI
La Présidente
Mme Nathalie TRAORE
Le CEFCI constate que cette hausse intervient à un moment où la Côte d’Ivoire sort d’une situation postélectorale avec de graves conséquences humanitaires. Cette situation a fortement appauvri la population, obligeant certains ménages urbains à ne pas pouvoir assurer le pain quotidien.
Il est donc évident, qu’il serait difficile voire impossible pour ces ménages de payer des frais d’inscription d’au moins 100 000F pour un enfant admis à l’Université.
Il convient également de rappeler que les populations rurales qui n’ont pas de revenus réguliers et conséquents, peinent déjà à prendre correctement en charge le cursus scolaire et/ou universitaire de leurs enfants.
Aussi, il est bon de noter qu’une bonne partie des étudiants qui sont dans l’attente de l’ouverture de l’université ne savent plus où aller parce qu’issus pour la plupart de familles modestes ou vulnérables.
Le CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en Côte d’Ivoire) tient à interpeller le Gouvernement sur les conséquences de la hausse des frais d’inscription à l’Université qui affecteront certainement l’avenir des étudiants dont les parents sont démunis.
Fort de ce constat le CEFCI exhorte les Présidents d’universités en général et le Gouvernement en particulier à prendre toutes les dispositions afin de revenir aux anciens coûts pratiqués pour permettre à la jeunesse ivoirienne d’accéder à la connaissance académique ou universitaire.
Fait à Abidjan, le 30 Juillet 2012
Pour le CEFCI
La Présidente
Mme Nathalie TRAORE