Les autorités universitaires ont décidé de porter les droits d’inscription dans nos universités publiques respectivement à cent mille (100 000) francs pour chacune des trois années de Licence, à deux cents mille (200 000) francs, chaque année pour le Master I et II, et enfin, à trois cents mille( 300 000) francs pour le Doctorat. Cette décision a soulevé une vaste polémique et une levée de boucliers dans l’opinion publique nationale.
Le PDCI-RDA reconnaît que la fixation et le relèvement des droits d’inscription relèvent des prérogatives des autorités universitaires et particulièrement des Conseils d’université. L’université, ayant statut d’établissement public national est soumise à l’obligation de rechercher des ressources additionnelles pour son fonctionnement optimal.
Cependant, le PDCI-RDA note avec regret que le processus de décision a fait l’impasse sur la nécessité de recourir à la concertation et au dialogue social avec les forces vives de la nation ainsi qu’avec les partenaires de l’Enseignement Supérieur. Ce qui corrompt le contenu et la compréhension de la décision par les usagers du service public de l’Enseignement Supérieur.
Le PDCI-RDA remarque que, dans le contexte de pauvreté généralisée et aggravée par la cherté de la vie, l’augmentation des droits d’inscription dans les universités publiques apparaît inopportune.
C’est pourquoi, le PDCI-RDA se réjouit de la volonté exprimée par le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, de moduler les frais d’inscription et de donner la gratuité aux étudiants les plus méritants.
Le PDCI-RDA demande, en outre, au Gouvernement de saisir l’opportunité de l’admission de notre pays à l’initiative PPTE, pour faire bénéficier nos universités et notre Enseignement Supérieur de ses retombées afin de créer les conditions indispensables à la promotion d’une université d’excellence.
Le PDCI-RDA exhorte le gouvernement à poursuivre ses efforts en faveur des couches socialement démunies en vue de promouvoir l’égalité des chances de réussite pour tous les enfants de ce pays.
Fait à Abidjan le 03 Août 2012
Le Secrétaire Général
Le Professeur Alphonse DJEDJE MADY
Le PDCI-RDA reconnaît que la fixation et le relèvement des droits d’inscription relèvent des prérogatives des autorités universitaires et particulièrement des Conseils d’université. L’université, ayant statut d’établissement public national est soumise à l’obligation de rechercher des ressources additionnelles pour son fonctionnement optimal.
Cependant, le PDCI-RDA note avec regret que le processus de décision a fait l’impasse sur la nécessité de recourir à la concertation et au dialogue social avec les forces vives de la nation ainsi qu’avec les partenaires de l’Enseignement Supérieur. Ce qui corrompt le contenu et la compréhension de la décision par les usagers du service public de l’Enseignement Supérieur.
Le PDCI-RDA remarque que, dans le contexte de pauvreté généralisée et aggravée par la cherté de la vie, l’augmentation des droits d’inscription dans les universités publiques apparaît inopportune.
C’est pourquoi, le PDCI-RDA se réjouit de la volonté exprimée par le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara, de moduler les frais d’inscription et de donner la gratuité aux étudiants les plus méritants.
Le PDCI-RDA demande, en outre, au Gouvernement de saisir l’opportunité de l’admission de notre pays à l’initiative PPTE, pour faire bénéficier nos universités et notre Enseignement Supérieur de ses retombées afin de créer les conditions indispensables à la promotion d’une université d’excellence.
Le PDCI-RDA exhorte le gouvernement à poursuivre ses efforts en faveur des couches socialement démunies en vue de promouvoir l’égalité des chances de réussite pour tous les enfants de ce pays.
Fait à Abidjan le 03 Août 2012
Le Secrétaire Général
Le Professeur Alphonse DJEDJE MADY