Chronique de Famchocolat : Dansons au rythme de la paix

Un proverbe malinké dit : «Mogo baha bougô baga lon’n, a tâ ha faga baga lo’n.»
Cela signifie, qu’on reconnait celui qui peut vous frapper, mais on ne reconnait pas celui qui peut vous tuer. En d’autres termes, il faut grandement se méfier de l’eau qui dort. Quand je jette un regard furtif sur la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire, je ne peux que ressentir avec force cette mise en garde… Ce pays a soif de se reconstruire. Il n’a donc pas besoin d’être constamment en alerte à cause d’un quelconque déséquilibre en vue…
Comme Tous les Ivoiriens aiment le prôner: «Abidjan est le plus doux au monde! »
Alors, que chacun de nous agisse de telle sorte que Abidjan, la Côte d’Ivoire, l’Afrique, demeurent les plus doux au monde!!! Ce n’est pas rien d’être berceau de l’humanité!
Que nous soyons des quatre (4) points cardinaux de notre pays, de diverses appartenances politiques et religieuses (ou non d’ailleurs), il est temps, en cette veille d’indépendance, de désarmer nos cœurs et de penser à notre avenir commun moins égoïstement.
Mon souhait rejoint celui de Kpangné Abouré, roi du village Lipkilassié de Grand-Lahou, qui a cité l’adage ci-après, lors de leur fête de la lumière le samedi 04 août 2012: «Lorsque les tam-tams changent de rythme, les pas de danse s’y adaptent!»
Chers Ivoiriens, l’heure est venue pour nous de batailler pour le développement de notre chère Côte d’Ivoire, de faire des guerres intellectuelles en faveur de notre progrès…Nos enjeux doivent être ailleurs… A 52 ans on se fait vieux!
Bonne fête de l’indépendance à tous!
Ensemble dansons au rythme de la paix
Entre humour et ironie
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