Onze (11) ex-agents de la mairie d’Adjamé, chargés de la collecte des taxes municipales au Forum des marchés de ladite commune viennent de saisir l’Inspection du travail. Ils reprochent à leur employeur (Lndr: la mairie d’Adjamé) de les avoir licenciés abusivement. Une accusation que réfute le cinquième adjoint au maire M. Abou Fané.
Ce sont des agents désemparés qui nous ont rendu visite à notre siège pour exposer, disent-ils, l’injustice dont ils y seraient l’objet de la part de la mairie d’Adjamé. Au nombre de trois personnes, représentant les 11 ex-agents travailleurs de la mairie en tant que collecteurs de taxes municipales, ils n’ont fait de cadeau au cinquième adjoint au maire. Ils l’accusent de les avoir licenciés de façon abusive. Ces ex-agents, désormais en disgrâce avec leurs employeurs, disent avoir été engagés depuis 2002 par le maire Sylla Youssouf. Certes, ils n’étaient pas embauchés, mais ils se sont toujours considérés comme des agents de la mairie. Puisque détenant chacun, un badge confectionné au nom de cette mairie. Depuis la date de leur engagement, ces agents disent toucher chacun la somme de 50.000 FCFA/mois, comme salaire. Mais toutes les fois qu’ils ont voulu manifester pour revendiquer une amélioration de leur traitement salarial, des promesses sont faites. Ces agents aussi disent avoir toujours fait preuve de patience. Mais, leur employeur n’a jusque-là pu honorer ses engagements. C’est toujours dans l’attente d’un changement probable dans leur traitement salarial qu’ils ont été surpris par l’arrivée de 49 nouvelles recrues dans leur rang. Passant ainsi de 11 agents collecteurs de taxes à 60. Pour les ex-agents, si la mairie procède à de nouvelles recrues, c’est bien parce qu’elle a des ressources suffisantes pour répondre à leurs attentes. Ce qui va les amener à exiger de leur employeur le paiement de 22 mois de salaires représentant le solde des arriérés de salaire. Ce que n’accepte, disent-ils, le cinquième adjoint au maire, Abou Fané. Qui décide de mettre fin à leur collaboration. Considérant qu’ils sont victimes d’un licenciement abusif, ces ex-agents ont indiqué avoir saisi l’inspection du travail.
Ce que la mairie reproche aux 11 ex-travailleurs
Le mis en cause dans cette affaire, l’adjoint au maire Abou Fané, joint hier, a dit sa part de vérité. D’abord, il a tenu à faire savoir que ceux qui se réclament ex-agents de la mairie, ne le sont pas. Pour la simple raison qu’ils ne sont pas engagés. Ce sont des personnes extérieures appelées sous-collecteurs, dont le mode de rémunération ne repose sur rien du tout. Mais dans sa politique sociale, la mairie a, à un moment donné, décidé de revoir sa collaboration avec ces sous-collecteurs de taxes municipales. Cela a conduit à la mise en place d’un comité de restructuration. Ce qui va permettre de découvrir que ces 11 sous-collecteurs ne versent pas la totalité des sommes collectées auprès des commerçants à la mairie. Selon toujours Abou Fané, les investigations menées sur terrain ont révélé qu’en lieu et place de 40.000 FCFA/jour présentés aux services des recettes de la mairie par les sous-collecteurs, il est possible de faire 670.000 FCFA/jour. Une réévaluation du marché montrait que les recettes journalières pourraient atteindre la barre de 900.000 FCFA. Autre révélation faite par Abou Fané, c’est qu’après avoir été interpellés par le comité de restructuration, les sous-collecteurs n’ont pu atteindre l’objectif de 670.000 FCFA/jour. Ils n’ont pu faire que 450.000 FCFA. Le comble, explique l’adjoint du maire Sylla Youssouf, les 11 ex-sous-collecteurs font employer d’autres personnes. Ce qui est interdit dans la Loi du Travail. Ayant constaté ce fait indique, Abou Fané, la décision a été prise de recruter 49 nouveaux agents, soit un total de 60 agents. Non contents de la présence des nouvelles recrues, les 11 ex-premiers sous-collecteurs décident de les empêcher de faire la collecte des taxes municipales auprès des commerçants. Gardant toujours le profil bas, la municipalité décide de maintenir les 11 ex- agents, y compris les nouvelles revues. Entre temps, des efforts auraient été faits pour revoir à la hausse les salaires. Contre toute attente, explique l’adjoint au maire, toute la municipalité a été surprise du départ de ces agents. Selon Abou Fané, ceux-ci ont décidé, de façon délibérée, de ne plus travailler. Ce qui, pour lui, est un abandon de poste. En clair, la mairie n’a chassé personne. Et s’ils veulent passer par l’inspection du travail pour avoir gain de cause, ils perdent leur temps. D’ailleurs, il dit être serein et se prépare à répondre au courrier que l’inspection du travail a adressé à la mairie.
Honoré Kouassi
Ce sont des agents désemparés qui nous ont rendu visite à notre siège pour exposer, disent-ils, l’injustice dont ils y seraient l’objet de la part de la mairie d’Adjamé. Au nombre de trois personnes, représentant les 11 ex-agents travailleurs de la mairie en tant que collecteurs de taxes municipales, ils n’ont fait de cadeau au cinquième adjoint au maire. Ils l’accusent de les avoir licenciés de façon abusive. Ces ex-agents, désormais en disgrâce avec leurs employeurs, disent avoir été engagés depuis 2002 par le maire Sylla Youssouf. Certes, ils n’étaient pas embauchés, mais ils se sont toujours considérés comme des agents de la mairie. Puisque détenant chacun, un badge confectionné au nom de cette mairie. Depuis la date de leur engagement, ces agents disent toucher chacun la somme de 50.000 FCFA/mois, comme salaire. Mais toutes les fois qu’ils ont voulu manifester pour revendiquer une amélioration de leur traitement salarial, des promesses sont faites. Ces agents aussi disent avoir toujours fait preuve de patience. Mais, leur employeur n’a jusque-là pu honorer ses engagements. C’est toujours dans l’attente d’un changement probable dans leur traitement salarial qu’ils ont été surpris par l’arrivée de 49 nouvelles recrues dans leur rang. Passant ainsi de 11 agents collecteurs de taxes à 60. Pour les ex-agents, si la mairie procède à de nouvelles recrues, c’est bien parce qu’elle a des ressources suffisantes pour répondre à leurs attentes. Ce qui va les amener à exiger de leur employeur le paiement de 22 mois de salaires représentant le solde des arriérés de salaire. Ce que n’accepte, disent-ils, le cinquième adjoint au maire, Abou Fané. Qui décide de mettre fin à leur collaboration. Considérant qu’ils sont victimes d’un licenciement abusif, ces ex-agents ont indiqué avoir saisi l’inspection du travail.
Ce que la mairie reproche aux 11 ex-travailleurs
Le mis en cause dans cette affaire, l’adjoint au maire Abou Fané, joint hier, a dit sa part de vérité. D’abord, il a tenu à faire savoir que ceux qui se réclament ex-agents de la mairie, ne le sont pas. Pour la simple raison qu’ils ne sont pas engagés. Ce sont des personnes extérieures appelées sous-collecteurs, dont le mode de rémunération ne repose sur rien du tout. Mais dans sa politique sociale, la mairie a, à un moment donné, décidé de revoir sa collaboration avec ces sous-collecteurs de taxes municipales. Cela a conduit à la mise en place d’un comité de restructuration. Ce qui va permettre de découvrir que ces 11 sous-collecteurs ne versent pas la totalité des sommes collectées auprès des commerçants à la mairie. Selon toujours Abou Fané, les investigations menées sur terrain ont révélé qu’en lieu et place de 40.000 FCFA/jour présentés aux services des recettes de la mairie par les sous-collecteurs, il est possible de faire 670.000 FCFA/jour. Une réévaluation du marché montrait que les recettes journalières pourraient atteindre la barre de 900.000 FCFA. Autre révélation faite par Abou Fané, c’est qu’après avoir été interpellés par le comité de restructuration, les sous-collecteurs n’ont pu atteindre l’objectif de 670.000 FCFA/jour. Ils n’ont pu faire que 450.000 FCFA. Le comble, explique l’adjoint du maire Sylla Youssouf, les 11 ex-sous-collecteurs font employer d’autres personnes. Ce qui est interdit dans la Loi du Travail. Ayant constaté ce fait indique, Abou Fané, la décision a été prise de recruter 49 nouveaux agents, soit un total de 60 agents. Non contents de la présence des nouvelles recrues, les 11 ex-premiers sous-collecteurs décident de les empêcher de faire la collecte des taxes municipales auprès des commerçants. Gardant toujours le profil bas, la municipalité décide de maintenir les 11 ex- agents, y compris les nouvelles revues. Entre temps, des efforts auraient été faits pour revoir à la hausse les salaires. Contre toute attente, explique l’adjoint au maire, toute la municipalité a été surprise du départ de ces agents. Selon Abou Fané, ceux-ci ont décidé, de façon délibérée, de ne plus travailler. Ce qui, pour lui, est un abandon de poste. En clair, la mairie n’a chassé personne. Et s’ils veulent passer par l’inspection du travail pour avoir gain de cause, ils perdent leur temps. D’ailleurs, il dit être serein et se prépare à répondre au courrier que l’inspection du travail a adressé à la mairie.
Honoré Kouassi