« De nombreux investissements seront réalisés dans le secteur du cacao. Nous sommes actuellement en négociations avec des entrepreneurs chinois… ». Ces propos forts prometteurs ont été prononcés par le ministre de l’Agriculture Coulibaly Sangafowa, au cours d’un point de presse, le vendredi 10 août dernier. En effet, le premier responsable de ce département, a profité de cette rencontre avec la presse pour apporter plus de précisions sur l’organisation de la première conférence mondiale du cacao, prévue du 19 au 23 novembre prochain en Côte d’Ivoire. Répondant aux préoccupations des journalistes, Coulibaly Mamadou Sangafowa a rassuré les uns et les autres sur le fait qu’il n’y a plus d’inquiétude à avoir en ce qui concerne la transformation des produits. Il a annoncé la présence sur les bords de la lagune Ebrié, d’opérateurs économiques chinois, venus s’enquérir des conditions de réalisation de ce projet. Parlant de cette conférence internationale, le ministre a affirmé que la rencontre d’Abidjan est une opportunité et un cadre idéal de concertation pour les participants. « Ce sera l’occasion pour l’ensemble des acteurs de la filière mondiale du cacao, constituée des producteurs, exportateurs, transformateurs, organisations professionnelles agricoles, institutions gouvernementales et internationales, partenaires au développement…, d’adresser leurs préoccupations en vue d’identifier les actions efficaces à mettre en œuvre pour un développement durable de l’économie cacaoyère », a fait remarquer le conférencier. En croire, Mamadou Sangafowa, ce sommet international, le premier du genre, va surtout constituer une tribune pour la Côte d’Ivoire pour confirmer son retour sur la scène internationale, après les années de crises qu’elle a connue. Avant le ministre, le docteur Jean-Marc Anga, directeur exécutif de l’Icco (Organisation mondiale du cacao), a salué cette opportunité unique qu’offre la Côte d’Ivoire pour débattre des problèmes du cacao. Précisons que le commerce international du cacao représente environ 13 milliards de dollars par an et que le secteur du chocolat qui en dépend est évalué annuellement à environ 105 milliards de cette même monnaie.
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio