Après onze mois de travaux, le PAPC (projet post conflit) a livré hier vendredi 10 août 2012, les centres régionaux d’archivage judiciaire de Bouaké et de Daloa au cours d’une cérémonie officielle, placée sous le haut patronage et la présidence effective du Premier ministre Me Ahoussou Kouadio Jeannot.
500 millions de FCFA. C’est le coût de réalisation de l’ouvrage. Le Premier ministre, Garde des sceaux, ministre de la justice dont le département bénéficie de cette œuvre, a déclaré que plus rien sera comme par le passé. «Nous n’allons plus assister aux manipulations dans les services des mairies et des sous-préfectures. Où des gens naissent et renaissent. Nous n’allons plus assister à la fraude sur la nationalité. Nous n’allons plus assister à la fraude sur les diplômes. Ce centre électronique va nous permettre de sécuriser l’état civil en Côte d’Ivoire», s’est-il réjoui. Le Premier ministre a fait remarquer que ces édifices judiciaires traduisent l’intérêt que le Président de la République et le gouvernement accordent à la question de l’état civil qui constitue une problématique pour aller résolument à la paix. Tout en exprimant sa gratitude aux institutions internationales, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a révélé que si la Côte d’Ivoire se retrouve, c’est bien grâce à ces mêmes institutions qui ne ménagent aucun effort pour soutenir le pays à sortir de la crise. Quant à Philippe Koffi, coordonateur du projet post conflit (PAPC), il a souligné que l’action de son institution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du travail du gouvernement. «Cette cérémonie est un pas vers la modernisation de l’archivage judiciaire», a-t-il déclaré. Le PAPC est un projet du gouvernement ivoirien né de la coopération entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale. C’est un projet qui s’exécute en trois composantes que sont: la réinsertion économique, la réhabilitation communautaire et enfin l’appui au processus d’identification.
Bosco de Paré
500 millions de FCFA. C’est le coût de réalisation de l’ouvrage. Le Premier ministre, Garde des sceaux, ministre de la justice dont le département bénéficie de cette œuvre, a déclaré que plus rien sera comme par le passé. «Nous n’allons plus assister aux manipulations dans les services des mairies et des sous-préfectures. Où des gens naissent et renaissent. Nous n’allons plus assister à la fraude sur la nationalité. Nous n’allons plus assister à la fraude sur les diplômes. Ce centre électronique va nous permettre de sécuriser l’état civil en Côte d’Ivoire», s’est-il réjoui. Le Premier ministre a fait remarquer que ces édifices judiciaires traduisent l’intérêt que le Président de la République et le gouvernement accordent à la question de l’état civil qui constitue une problématique pour aller résolument à la paix. Tout en exprimant sa gratitude aux institutions internationales, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice a révélé que si la Côte d’Ivoire se retrouve, c’est bien grâce à ces mêmes institutions qui ne ménagent aucun effort pour soutenir le pays à sortir de la crise. Quant à Philippe Koffi, coordonateur du projet post conflit (PAPC), il a souligné que l’action de son institution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du travail du gouvernement. «Cette cérémonie est un pas vers la modernisation de l’archivage judiciaire», a-t-il déclaré. Le PAPC est un projet du gouvernement ivoirien né de la coopération entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque mondiale. C’est un projet qui s’exécute en trois composantes que sont: la réinsertion économique, la réhabilitation communautaire et enfin l’appui au processus d’identification.
Bosco de Paré