L’état d’esprit des troupes d’Alassane Ouattara n’est pas au beau fixe depuis un moment face au mystérieux commando qui sème la terreur dans leurs rangs. Une scène insolite s’est passée dans la nuit du 9 aout 2012, au corridor nord de Bondoukou, la ville aux mille mosquées. Les Frci qui étaient au corridor nord de la ville en allant à Abidjan ont pris la tangente dans la nuit du 9 août à 23h15 après le retentissement de deux coups de feu dans les encablures du collège qui jouxte ce corridor. Seuls les gendarmes et les policiers sont restés en poste pour affronter l’ennemi qui était en face. Un ennemi qui était en fait un chasseur en quête de gibier avec comme seul arme, un calibre douze. «C’est tout de même décevant et regrettable. On comprend mieux maintenant pourquoi depuis un moment, les agressions et les vols ont refait surface. Car ceux qui sont armés, ne sont pas capables d’assurer notre sécurité. Il est grand temps que la gendarmerie et la police reprennent leur place d’antant et que l’état consent à leur donner des armes. Sinon, nous allons tous périr» s’indigne K .S. n’empêche que depuis la fin de cette semaine, la base militaire de Bondoukou reçoit de nouveaux soldats lourdement armés en complément de ceux qui étaient sur place.
Rosemonde Desuza
Rosemonde Desuza
