Le vendredi 10 août dernier, le ministre de la Culture et de la Francophonie, a rendu un vibrant hommage à l’écrivain Aké Loba, décédé le 2 août 2012, en France, à l’âge de 85 ans. Pour le ministre, cette disparition est une perte énorme pour le monde de la culture ivoirienne. Car, dit-il, «Aké Loba faisait partie de cette catégorie de personne qui ont fortement contribué au rayonnement de la culture en Côte d’Ivoire». Le ministre écrivain a par ailleurs confié que cet hommage vient à point nommé pour cet homme qu’il considère comme étant une figure emblématique de la littérature africaine. Poursuivant, Maurice Bandama a révélé qu’Aké Loba a été le tout premier écrivain à remporter le premier prix du prestigieux grand prix littéraire d’Afrique noire avec son roman autobiographique «Kocoumbo», l’étudiant noir en 1961. Concours institué par l’Association des écrivains de langue française (Adelf). Outre les qualités d’écrivain de l’illustre disparu, Maurice Bandama a précisé que ce dernier s’est engagé politiquement. Un engagement qui selon lui s’est traduit par son élection en tant que député-maire de la commune d’Abobo. Plusieurs romans sont à l’actif de ce grand écrivain parmi lesquels «les fils de Kourétcha» (1966), «les dépossédés»(1973) et les «le Sas des parvenus»(1992).
Marlène Sih Kah
Marlène Sih Kah