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Société Publié le mardi 14 août 2012 | Le Nouveau Réveil

48 h après le tremblement de terres à Dabou et Grand-Lahou : Les populations inquiètes

La terre n’a pas tremblé seulement qu’Ahouanou, ce séisme s’est étendu sur plusieurs villages.

De la localité de Toupah, dans le département de Dabou en passant par Irobo, situé dans le fief de Jacqueville jusque dans une dizaine de villages dans le département de Grand-Lahou, les populations ont toutes ressenti dans la nuit de samedi ce phénomène qui, au dire des populations, s’est produit, pour la première avec plusieurs secousses. Dans certains villages, il y a deux secousses quand d’autres parlent de trois secousses avec des intensités variées. A Nadibo, village situé à une dizaine de kilomètres de Grand-Lahou, nanan Kadjé Grah, chef de ce village nous décrit comment lui et sa population ont vécu ces moments de frayeur. «Quand je suis rentré dans la maison pour me coucher, j’ai entendu un bruit. Les toits ont tremblé. J’ai pensé à un accident de camion. Finalement, la répétition de la détonation, une trentaine de minutes après nous a permis de comprendre qu’il s’agit d’un tremblement de terre». Nous apprend-il. Partout, ces populations ont ressenti les mêmes effets. Heureusement, aucun dégât matériel ni humain n’a été observé. Cependant, au plan psychologique, les populations demeurent inquiètes quant à l’avenir. «Nous avons peur. Nous ne savons pas la cause de ce tremblement. Nous espérons que ce tremblement de terre ne va plus se reproduire». Nous confie Sidibé Lamine du village de Djidjikro. L’honorable député de Grand-Lahou a tenu à être auprès de ses parents. «L’état d’esprit est bon. Les parents sont un peu apeurés. Nous avons pris des dispositions pour sillonner les villages pour nous informer, rassurer les populations et leur dire que ces secousses sont d’origine naturelle et qu’elles n’ont pas à craindre les conséquences. Il y a un vrai travail de communication et d’information à faire pour évaluer les effets psychologiques», a noté le député Djaya Jean. Dans tous les villages concernés, le député a mis en place un comité d’écoute pour gérer les informations en amont en vue permettre aux populations de vivre dans la quiétude. Le directeur de Lamto, Diawara Adama, entreprendra une tournée d’explication pour rassurer les populations, aujourd’hui, dans la psychose.

De Bouaffo
Envoyé spécial à Grand Lahou
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