L’ex-PCA de la Bcc, Lucien Tapé Doh veut la paix pour que s’opère la relance économique.
L’ex-président de la Bourse café-cacao (Bcc), Lucien Tapé Doh, en liberté provisoire, ne veut pourtant pas être en marge de la vie socio-économique de son pays. Dimanche dernier, aux 2 Plateaux, il a affirmé sans détour qu’il faut laisser les nouvelles mesures mises en place dans la filière café-cacao se poursuivre. Il a souhaité que le Conseil café-cacao travaille davantage avec les vrais producteurs. Même s’il a indiqué qu’il reste un planteur et non un homme politique, il s’est élevé contre les tentatives de déstabilisation du régime actuel alors que la marche pour la relance de l’économie a commencé. A la question de savoir s’il était disposé à revenir dans les instances dirigeantes de la filière, il a tranché tout net : « j’ai déjà fait mes preuves. Il y a des millions d’Ivoiriens, il faut leur donner leur chance.»
Parlant du procès, l’ex-baron a indiqué qu’il garde le moral, après trois mois d’audience. « Cela n’a pas été facile, mais nous avons tenu », a-t-il indiqué. Il s’est pourtant félicité du bon déroulement du procès. Car, le président du tribunal, Coulibaly Ahmed, laisse la possibilité aux prévenus de s’expliquer de façon détaillée sur leur gestion. C’est pourquoi, il dit qu’il a foi en ce procès. « Je crois que le droit sera dit, vu la manière dont les débats sont menés », s’est-il rassuré. Selon lui, il ne revient pas au peuple de condamner les ex-dirigeants de la filière. « C’est le rôle du tribunal. Peut-être que nous avons mal géré. Mais, les structures ne sont pas les mêmes. Si après quarante ans de gestion, le président Gbagbo a donné la filière aux producteurs, c’est que, l’Etat n’a pas réussi dans la gestion de la filière. La justice populaire peut dire qu’on a mal géré. Mais, nous avons fait un travail éloquent et formidable.
Cela a permis aux planteurs de savoir que ce secteur est leur propriété », a avancé Tapé Doh. Sur l’éventuelle comparution des ministres en vue de la manifestation de la vérité, l’ex-président de la Bcc refuse de mettre le pied dans le plat. Pour lui, il revient au procureur de la République de faire en sorte que tous ceux qui peuvent contribuer à faire éclater la vérité, soient présents. Cependant, concernant singulièrement le ministre Danon Djédjé, il affirme : « il m’accuse de lui avoir donné l’autorisation de financer les faîtières. J’aurai donc aimé qu’il soit à la barre. » Sur la question du bicéphalisme à l’Association nationale des producteurs de Côte d’Ivoire (Anaproci), Tapé Doh, lui-même ex-vice président de cette organisation a mis en évidence son mécontentement. « Ce sont les querelles qui ont mis la filière en retard. Aujourd’hui, il faut mettre fin au désordre », a-t-il conclu.
Ahua K.
L’ex-président de la Bourse café-cacao (Bcc), Lucien Tapé Doh, en liberté provisoire, ne veut pourtant pas être en marge de la vie socio-économique de son pays. Dimanche dernier, aux 2 Plateaux, il a affirmé sans détour qu’il faut laisser les nouvelles mesures mises en place dans la filière café-cacao se poursuivre. Il a souhaité que le Conseil café-cacao travaille davantage avec les vrais producteurs. Même s’il a indiqué qu’il reste un planteur et non un homme politique, il s’est élevé contre les tentatives de déstabilisation du régime actuel alors que la marche pour la relance de l’économie a commencé. A la question de savoir s’il était disposé à revenir dans les instances dirigeantes de la filière, il a tranché tout net : « j’ai déjà fait mes preuves. Il y a des millions d’Ivoiriens, il faut leur donner leur chance.»
Parlant du procès, l’ex-baron a indiqué qu’il garde le moral, après trois mois d’audience. « Cela n’a pas été facile, mais nous avons tenu », a-t-il indiqué. Il s’est pourtant félicité du bon déroulement du procès. Car, le président du tribunal, Coulibaly Ahmed, laisse la possibilité aux prévenus de s’expliquer de façon détaillée sur leur gestion. C’est pourquoi, il dit qu’il a foi en ce procès. « Je crois que le droit sera dit, vu la manière dont les débats sont menés », s’est-il rassuré. Selon lui, il ne revient pas au peuple de condamner les ex-dirigeants de la filière. « C’est le rôle du tribunal. Peut-être que nous avons mal géré. Mais, les structures ne sont pas les mêmes. Si après quarante ans de gestion, le président Gbagbo a donné la filière aux producteurs, c’est que, l’Etat n’a pas réussi dans la gestion de la filière. La justice populaire peut dire qu’on a mal géré. Mais, nous avons fait un travail éloquent et formidable.
Cela a permis aux planteurs de savoir que ce secteur est leur propriété », a avancé Tapé Doh. Sur l’éventuelle comparution des ministres en vue de la manifestation de la vérité, l’ex-président de la Bcc refuse de mettre le pied dans le plat. Pour lui, il revient au procureur de la République de faire en sorte que tous ceux qui peuvent contribuer à faire éclater la vérité, soient présents. Cependant, concernant singulièrement le ministre Danon Djédjé, il affirme : « il m’accuse de lui avoir donné l’autorisation de financer les faîtières. J’aurai donc aimé qu’il soit à la barre. » Sur la question du bicéphalisme à l’Association nationale des producteurs de Côte d’Ivoire (Anaproci), Tapé Doh, lui-même ex-vice président de cette organisation a mis en évidence son mécontentement. « Ce sont les querelles qui ont mis la filière en retard. Aujourd’hui, il faut mettre fin au désordre », a-t-il conclu.
Ahua K.