En visite dans l’Ouest du pays, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, a marqué une escale à Daloa où il a sensibilisé les populations à la nécessité d’aller à la réconciliation.
Après les étapes de Man, Duékoué et Guiglo, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), était hier, à Daloa, pour lancer la cérémonie de purification de la terre, souillée, selon lui, par le sang des Ivoiriens. Face au corps préfectoral, aux élus, aux chefs traditionnels, aux religieux et aux populations qui ont fait nombreux le déplacement de la salle de préfecture de la ville, Charles Konan Banny a expliqué que la cérémonie «a été voulue par les chefs traditionnels de notre pays qui ont souhaité, avant toute chose, que la terre de Côte d’Ivoire, qui a longtemps été souillée par le sang de ses fils, soit d’abord purifiée. Par nos fautes, nos turpitudes, nous avons obligé la terre du pays à boire le sang de ses propres fils». Pour l’ancien Premier ministre, ce rituel de purification doit marquer la fin de toutes les violences qui ont entraîné des tueries et il doit consister à invoquer Dieu par des prières éclatées dans chaque région. «Il faut que nos prières soient ferventes pour que les âmes des innocentes victimes reposent en paix, sinon nous les vivants, ne seront pas en paix», a poursuivi le président de la Cdvr qui a appelé à une implication de tous dans le processus de réconciliation nationale. «Il faut que la réconciliation soit inclusive. Elle est l’affaire de chacun, l’affaire de tous. Par nos comportements de tous les jours, nous devons favoriser cette réconciliation. Allons vers l’autre, car la réconciliation ne tombera pas du ciel», a-t-il insisté. Charles Konan Banny a indiqué que la Cdvr a pour mission de rechercher les auteurs des atteintes aux droits de l’Homme. «Il faut que ces auteurs le reconnaissent et se repentissent. Et les victimes ont droit à la réparation, à la réhabilitation. On ne doit pas faire de distinction entre les victimes. Qu’elles soient ivoiriennes ou non ivoiriennes, elles seront traitées avec les mêmes égards». Cette cérémonie s’est déroulée en prélude au rituel de purification de la terre de Daloa par les chefs traditionnels dans la nuit de mercredi à jeudi à la Place des Pétanques.
Bayo Fatim à Daloa
Après les étapes de Man, Duékoué et Guiglo, le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), était hier, à Daloa, pour lancer la cérémonie de purification de la terre, souillée, selon lui, par le sang des Ivoiriens. Face au corps préfectoral, aux élus, aux chefs traditionnels, aux religieux et aux populations qui ont fait nombreux le déplacement de la salle de préfecture de la ville, Charles Konan Banny a expliqué que la cérémonie «a été voulue par les chefs traditionnels de notre pays qui ont souhaité, avant toute chose, que la terre de Côte d’Ivoire, qui a longtemps été souillée par le sang de ses fils, soit d’abord purifiée. Par nos fautes, nos turpitudes, nous avons obligé la terre du pays à boire le sang de ses propres fils». Pour l’ancien Premier ministre, ce rituel de purification doit marquer la fin de toutes les violences qui ont entraîné des tueries et il doit consister à invoquer Dieu par des prières éclatées dans chaque région. «Il faut que nos prières soient ferventes pour que les âmes des innocentes victimes reposent en paix, sinon nous les vivants, ne seront pas en paix», a poursuivi le président de la Cdvr qui a appelé à une implication de tous dans le processus de réconciliation nationale. «Il faut que la réconciliation soit inclusive. Elle est l’affaire de chacun, l’affaire de tous. Par nos comportements de tous les jours, nous devons favoriser cette réconciliation. Allons vers l’autre, car la réconciliation ne tombera pas du ciel», a-t-il insisté. Charles Konan Banny a indiqué que la Cdvr a pour mission de rechercher les auteurs des atteintes aux droits de l’Homme. «Il faut que ces auteurs le reconnaissent et se repentissent. Et les victimes ont droit à la réparation, à la réhabilitation. On ne doit pas faire de distinction entre les victimes. Qu’elles soient ivoiriennes ou non ivoiriennes, elles seront traitées avec les mêmes égards». Cette cérémonie s’est déroulée en prélude au rituel de purification de la terre de Daloa par les chefs traditionnels dans la nuit de mercredi à jeudi à la Place des Pétanques.
Bayo Fatim à Daloa