Le cacao de Côte d’Ivoire n’est plus le bienvenu au Brésil. A la base de cette interdiction, des fèves de cacao de deux cargaisons en provenance de la Côte-d`Ivoire étaient infectées par des insectes. C’est une information de Reuters dont la source est un haut responsable de la Commission de la commercialisation des produits agricoles du Brésil.
En effet, des informations font état de ce qu’il a été constaté, au cours de la semaine dernière, que quelque 10.000 tonnes de cacao qui ont été exportées de la Côte d’Ivoire vers le Brésil n’avaient pas les documents habituels qui attestaient que les fèves avaient été traitées après leur chargement dans la coque des navires, conformément à la réglementation du Brésil. « Il s`agit d`un cas exceptionnel. Les exportations ivoiriennes sont estimées à plus d’un million de tonnes par an. Ce n`est jamais arrivé », a essayé de minimiser, hier, un responsable du Conseil international du café et du cacao, qui a par ailleurs déclaré qu’il n’était pas informé de cette interdiction frappant les exportions du cacao ivoirien vers le Brésil. « Nous en tant qu`organisme, essayons de comprendre pourquoi 10.000 tonnes ont été laissées sans le document qui aurait dû accompagner la cargaison. Nous travaillons à comprendre à quel niveau les choses n`ont pas fonctionné », a lancé le fonctionnaire, qui a requis l’anonymat.
Les autorités agricoles du Brésil ont toutefois reconnu qu’il n’y avait jamais eu auparavant aucune trace d’insectes sur les fèves dans les précédentes cargaisons de cacao achetées en Côte d’Ivoire. Mais malgré tout, elles ont suspendu temporairement les importations en attendant que l`enquête ivoirienne aboutisse. « Jusqu`à ce qu`il soit prouvé que les produits en provenance de Côte d`Ivoire sont en conformité avec les exigences phytosanitaires du Brésil, l`importation des produits en provenance de ce pays est suspendu », a déclaré l’attaché de presse du ministère de l’Agriculture approché par Reuters.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
En effet, des informations font état de ce qu’il a été constaté, au cours de la semaine dernière, que quelque 10.000 tonnes de cacao qui ont été exportées de la Côte d’Ivoire vers le Brésil n’avaient pas les documents habituels qui attestaient que les fèves avaient été traitées après leur chargement dans la coque des navires, conformément à la réglementation du Brésil. « Il s`agit d`un cas exceptionnel. Les exportations ivoiriennes sont estimées à plus d’un million de tonnes par an. Ce n`est jamais arrivé », a essayé de minimiser, hier, un responsable du Conseil international du café et du cacao, qui a par ailleurs déclaré qu’il n’était pas informé de cette interdiction frappant les exportions du cacao ivoirien vers le Brésil. « Nous en tant qu`organisme, essayons de comprendre pourquoi 10.000 tonnes ont été laissées sans le document qui aurait dû accompagner la cargaison. Nous travaillons à comprendre à quel niveau les choses n`ont pas fonctionné », a lancé le fonctionnaire, qui a requis l’anonymat.
Les autorités agricoles du Brésil ont toutefois reconnu qu’il n’y avait jamais eu auparavant aucune trace d’insectes sur les fèves dans les précédentes cargaisons de cacao achetées en Côte d’Ivoire. Mais malgré tout, elles ont suspendu temporairement les importations en attendant que l`enquête ivoirienne aboutisse. « Jusqu`à ce qu`il soit prouvé que les produits en provenance de Côte d`Ivoire sont en conformité avec les exigences phytosanitaires du Brésil, l`importation des produits en provenance de ce pays est suspendu », a déclaré l’attaché de presse du ministère de l’Agriculture approché par Reuters.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr