En attendant le parrainage qu’il doit accorder à Jacques Bernard Anouma pour briguer l’élection à la présidence de la Caf en mars 2013, le président de la Fédération ivoirienne de football, Augustin Sidy Diallo, a un grand rôle à jouer le 3 septembre prochain aux Iles Seychelles.
L’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) peut être reléguée au second plan, si l’on s’en tient aux dates de dépôt de candidature (décembre 2012) et à l’élection elle-même (mars 2013). Mais le président de la Caf, le Camerounais Issa Hayatou vient de changer les règles du jeu. Il a programmé une Assemblée générale extraordinaire aux Iles Seychelles le 3 septembre prochain pour l’amendement de certains articles des statuts et règlement intérieur. Le point focal de ces amendements concerne les conditions pour faire acte de candidature au poste de président de la Caf à partir de mars 2013. A cet effet, deux propositions d’amendement ont été soumises à l’ensemble des fédérations nationales. Et l’une d’entre-elles paraît anti-démocratique, puisqu’elle verrouille désormais le poste de président de la Caf à plusieurs acteurs du cuir du continent, notamment les présidents de fédérations nationales et leurs collaborateurs. La proposition qui fait couler beaucoup d’encre et de salive émane de l’Algérie. Cette fédération pilotée par Mohamed Raouraoua exige que tout candidat à l’élection à la présidence de la Caf devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la Caf. Si une telle proposition est amendée, cela signifie que le président Sidy Diallo lui-même, Eugène Marie-Diomandé et bien d’autres figures de proue du football en Côte d’Ivoire ne pourraient jamais se présenter aux élections à la présidence de la Caf, s’ils n’ont pas tenté avant un passage au comité exécutif de la Caf. Et Dieu seul sait comment cela est improbable. L’article que le président en exercice de la Caf et ses « amis » veulent faire passer le 3 septembre prochain est une véritable insulte à de nombreux cadres du football sur le continent. Georges Weah, Mohamed Tréika et des dirigeants du football nigérian ne pourraient jamais se porter candidat. La Caf deviendra donc l’affaire des seuls 13 membres du comité exécutif. C’est pourquoi en tant que président de la FIF et délégué de la Côte d’Ivoire le 3 septembre prochain aux Iles Seychelles, Sidy Diallo a le devenir de monter au créneau pour dénoncer cette dictature de Issa Hayatou. Sidy Diallo dont le pays s’apprête à présenter une candidature à la présidence de la Caf doit donner l’exemple. De nombreuses fédérations nationales sont prêtes à se lancer dans la bataille aux côtés de la Côte d’Ivoire. Le candidat déclaré qu’est Jacques Bernard Anouma n’aura pas droit à la parole aux Iles Seychelles, parce que n’étant pas président de fédération. Il n’a donc pas son destin entre ses mains. D’où l’importance de Sidy Diallo dans un tel rôle. Le parrainage de la candidature de Jacques Bernard Anouma n’est pas encore une priorité du fait de l’AG extraordinaire du 3 septembre prochain. Pour des sportifs ivoiriens, Sidy Diallo doit montrer à ses pairs africains qu’il n’est pas à la solde de Issa Hayatou qui est à la tête de la Caf depuis plus de deux décennies. Autre détail important, les deux propositions sujettes à polémique ne peuvent en aucun cas empêcher Jacques Bernard Anouma de se présenter contre Issa Hayatou. La bataille qui est menée profitera aux autres acteurs qui ne siègent pas avec Issa Hayatou au comité exécutif de la Caf. Sidy Diallo et ses pairs sont donc attendus aux Iles Seychelles pour déjouer le complot qui les visent dans un premier temps.
Annoncia Sehoué
L’élection à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) peut être reléguée au second plan, si l’on s’en tient aux dates de dépôt de candidature (décembre 2012) et à l’élection elle-même (mars 2013). Mais le président de la Caf, le Camerounais Issa Hayatou vient de changer les règles du jeu. Il a programmé une Assemblée générale extraordinaire aux Iles Seychelles le 3 septembre prochain pour l’amendement de certains articles des statuts et règlement intérieur. Le point focal de ces amendements concerne les conditions pour faire acte de candidature au poste de président de la Caf à partir de mars 2013. A cet effet, deux propositions d’amendement ont été soumises à l’ensemble des fédérations nationales. Et l’une d’entre-elles paraît anti-démocratique, puisqu’elle verrouille désormais le poste de président de la Caf à plusieurs acteurs du cuir du continent, notamment les présidents de fédérations nationales et leurs collaborateurs. La proposition qui fait couler beaucoup d’encre et de salive émane de l’Algérie. Cette fédération pilotée par Mohamed Raouraoua exige que tout candidat à l’élection à la présidence de la Caf devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la Caf. Si une telle proposition est amendée, cela signifie que le président Sidy Diallo lui-même, Eugène Marie-Diomandé et bien d’autres figures de proue du football en Côte d’Ivoire ne pourraient jamais se présenter aux élections à la présidence de la Caf, s’ils n’ont pas tenté avant un passage au comité exécutif de la Caf. Et Dieu seul sait comment cela est improbable. L’article que le président en exercice de la Caf et ses « amis » veulent faire passer le 3 septembre prochain est une véritable insulte à de nombreux cadres du football sur le continent. Georges Weah, Mohamed Tréika et des dirigeants du football nigérian ne pourraient jamais se porter candidat. La Caf deviendra donc l’affaire des seuls 13 membres du comité exécutif. C’est pourquoi en tant que président de la FIF et délégué de la Côte d’Ivoire le 3 septembre prochain aux Iles Seychelles, Sidy Diallo a le devenir de monter au créneau pour dénoncer cette dictature de Issa Hayatou. Sidy Diallo dont le pays s’apprête à présenter une candidature à la présidence de la Caf doit donner l’exemple. De nombreuses fédérations nationales sont prêtes à se lancer dans la bataille aux côtés de la Côte d’Ivoire. Le candidat déclaré qu’est Jacques Bernard Anouma n’aura pas droit à la parole aux Iles Seychelles, parce que n’étant pas président de fédération. Il n’a donc pas son destin entre ses mains. D’où l’importance de Sidy Diallo dans un tel rôle. Le parrainage de la candidature de Jacques Bernard Anouma n’est pas encore une priorité du fait de l’AG extraordinaire du 3 septembre prochain. Pour des sportifs ivoiriens, Sidy Diallo doit montrer à ses pairs africains qu’il n’est pas à la solde de Issa Hayatou qui est à la tête de la Caf depuis plus de deux décennies. Autre détail important, les deux propositions sujettes à polémique ne peuvent en aucun cas empêcher Jacques Bernard Anouma de se présenter contre Issa Hayatou. La bataille qui est menée profitera aux autres acteurs qui ne siègent pas avec Issa Hayatou au comité exécutif de la Caf. Sidy Diallo et ses pairs sont donc attendus aux Iles Seychelles pour déjouer le complot qui les visent dans un premier temps.
Annoncia Sehoué