La conseillère du président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) chargée de la société civile, Dr Marie Paul Kodjo, a effectué récemment une tournée dans des villes de l’intérieur du pays, notamment Guiglo, Man et San Pedro. Elle a fait le point de cette tournée le vendredi 17 août 2012 au cours d’un point de presse.
Dr Marie Paul Kodjo a saisi l’occasion pour condamner les actes de violence survenus notamment à Yopougon, à Akouédo et à Toulepleu. Tout en exprimant sa compassion aux familles des victimes, la présidente de l’Ong Playdoo a appelé les autorités ivoiriennes à prendre des dispositions pour éviter que de tels événements se reproduisent. « Il faudrait qu’au niveau de la sécurité, on soit plus rassuré. Certes, les gens font des coups de gauche à droite, mais il faudrait que le président de la République prenne des dispositions idoines pour que nous puissions vaquer à nos occupations sans avoir la peur au ventre. Lorsque je partais à Guiglo et à San-Pedro, j’avais peur. Et puis ceux qui font cela, qu’ils arrêtent parce que les fils de ce pays ont vraiment beaucoup souffert », a t-elle déploré. S’agissant de sa tournée, Dr Marie Paul Kodjo a indiqué avoir sillonné certaines localités notamment Guiglo, Duékoué et Man pour mettre en place des plateformes de la société civile. Elle a précisé que cette structure composée des organisations non gouvernementales (Ong) vient en appui aux actions de la Cdvr. « Les plateformes vont signer une convention avec la Cdvr qui va leur donner un mandat provisoire», a-t-elle laissé entendre. Avant d’indiquer que les plateformes travailleront, en attendant la mise en place des commissions locales de la Cdvr prévue pour fin novembre 2012. Pour le reste, Dr Marie Paul Kodjo a demandé aux Ivoiriens de faire confiance à la Cdvr qui travaille lentement mais sûrement pour éviter la confusion. Elle a expliqué que cette situation est due au manque de moyens dont l’Institution est confrontée. « Il faut laisser le temps au temps. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation », a-t-elle fait remarquer. La tâche, selon elle n’est, pas aisée pour la Cdvr qui contrairement à la Commission nationale d’enquête (Cne), doit enquêter sur les événements passés et récents survenus en Côte d’Ivoire et non uniquement sur les violences postélectorales.
Touré Abdoulaye
Dr Marie Paul Kodjo a saisi l’occasion pour condamner les actes de violence survenus notamment à Yopougon, à Akouédo et à Toulepleu. Tout en exprimant sa compassion aux familles des victimes, la présidente de l’Ong Playdoo a appelé les autorités ivoiriennes à prendre des dispositions pour éviter que de tels événements se reproduisent. « Il faudrait qu’au niveau de la sécurité, on soit plus rassuré. Certes, les gens font des coups de gauche à droite, mais il faudrait que le président de la République prenne des dispositions idoines pour que nous puissions vaquer à nos occupations sans avoir la peur au ventre. Lorsque je partais à Guiglo et à San-Pedro, j’avais peur. Et puis ceux qui font cela, qu’ils arrêtent parce que les fils de ce pays ont vraiment beaucoup souffert », a t-elle déploré. S’agissant de sa tournée, Dr Marie Paul Kodjo a indiqué avoir sillonné certaines localités notamment Guiglo, Duékoué et Man pour mettre en place des plateformes de la société civile. Elle a précisé que cette structure composée des organisations non gouvernementales (Ong) vient en appui aux actions de la Cdvr. « Les plateformes vont signer une convention avec la Cdvr qui va leur donner un mandat provisoire», a-t-elle laissé entendre. Avant d’indiquer que les plateformes travailleront, en attendant la mise en place des commissions locales de la Cdvr prévue pour fin novembre 2012. Pour le reste, Dr Marie Paul Kodjo a demandé aux Ivoiriens de faire confiance à la Cdvr qui travaille lentement mais sûrement pour éviter la confusion. Elle a expliqué que cette situation est due au manque de moyens dont l’Institution est confrontée. « Il faut laisser le temps au temps. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation », a-t-elle fait remarquer. La tâche, selon elle n’est, pas aisée pour la Cdvr qui contrairement à la Commission nationale d’enquête (Cne), doit enquêter sur les événements passés et récents survenus en Côte d’Ivoire et non uniquement sur les violences postélectorales.
Touré Abdoulaye
