La décision d’enseigner dans les établissements privés en Côte d’Ivoire est désormais soumise à une décision d’autorisation signée du ministre de l’Education nationale à l’issue d’une formation des candidats à l’enseignement. Pour répondre à cette exigence, il se déroule, depuis hier, au lycée moderne de Treichville et sur toute l’étendue du territoire, la formation des enseignants du privé. La formation se tient du 21 août au 06 septembre. Ils sont 2.458 enseignants en formation. La formation est organisée par le Service autonome pour l’encadrement des établissements privés (Saeep) et la Direction de la planification et de la formation continue (Dpfc). Cette mesure entre dans le cadre de l’assainissement du système éducatif. Toungarat Mamenet, chef de service du Saeep, est clair : «Vous n’avez pas le droit d’enseigner sans autorisation délivrée par le ministre. On ne peut pas être enseignant sans une qualification, sans formation. Si nous voulons de bons résultats, il faut que ceux qui ont en charge la formation de nos élèves aient les compétences requises et la qualité. Les établissements qui n’entrent pas dans ce cadre-là ne recevront pas d’élèves affectés». Après cette formation de 2 semaines, il y aura en plus des formations de renforcement des capacités pendant que ces enseignants seront sur le terrain. Silué Anzouan, directeur de la Dpfc, explique : «les enseignants sont issus de tous les ordres, le préscolaire, le primaire et le secondaire et les directeur des études. La formation est dispensée par des conseillers pédagogiques de discipline et des inspecteurs généraux de l’Education nationale. Les diplômes exigés sont le Bac pour le primaire, le Deug 2 ou la Licence pour le secondaire». Des vérifications se feront et tous les établissements seront soumis à cette donne. Ceux qui ne respecteront pas cette décision seront exposés à des sanctions ont averti les organisateurs.
J.P
J.P