Le nouveau coordonnateur de la Convention de la société civile de Côte d’Ivoire (CSCI) veut préserver la crédibilité de la plus grande faitière des organisations (132 et 36 nouvelles affiliations) de la société civile ivoirienne. Dr Kouamé Christophe l’a affirmé le mardi 21 août 2012 au cours d’une conférence de presse au siège de la CSCI.
La Convention de la société civile de Côte d’Ivoire traverse une crise interne depuis son élection lors du 3ème congrès ordinaire, tenu les 3, 4 et 5 juillet 2012. L’élection du nouveau coordonnateur national de la CSCI, Dr Kouamé Christophe, en remplacement de Patrick N’gouan, est remise en cause par quatre (4) plaignants qui ont demandé au juge des référés de « suspendre » le congrès des 3, 4 et juillet 2012. Une surprise pour Dr Kouamé Christophe. «Nous avons enregistré 300 délégués issus de 103 organisations pour ce congrès qui devait procéder au renouvellement des instances de la CSCI. Par consensus, nous avons décidé que le coordonnateur national devait sortir des rangs de l’Union ivoirienne des professions libérales (UNIPL) pour un mandat de 2 ans non renouvelable. Contre toute attente, le 4 juillet, la CSCI a reçu une ordonnance de référé qui n’avait pas pour objet la fermeture du siège, la mise en congé du personnel et l’arrêt des activités de la CSCI. Or c’est ce qui a été fait (…) Nous n’avons pas voulu geler le cours de l’action du tribunal, c’est pourquoi nous n’avons rien dit jusqu’à présent. Le tribunal a rendu une ordonnance de référé n°3216 du 4 juillet 2012 qui a été transmise à ceux qui contestent notre élection», a indiqué Dr Kouamé Christophe. Le coordonnateur national de la CSCI en a profité pour féliciter le Tribunal de Première instance d’Abidjan «pour avoir dit le Droit et fait triompher le Droit». C’est pourquoi, il a lancé un appel à l’union des membres, au respect des valeurs et des textes fondateurs de la CSCI. «La CSCI note avec regret que certaines personnes utilisent leur position ou leur relation pour essayer de nuire. Nous les appelons à la discussion. Qu’ils viennent pour qu’on discute, parce que la CSCI a acquis une notoriété et une crédibilité qu’elle entend préserver», a-t-il ajouté. L’un des plaignants, Koménan Kanga, représentant le MIDD que nous avons joint pour une réaction après l’appel du coordonnateur de la CSCI, a préféré ne pas se prononcer. «Nous avons une obligation de réserve, donc nous ne parlons pas. Pour l’instant, nous le regardons faire», a-t-il dit.
Olivier Dion
La Convention de la société civile de Côte d’Ivoire traverse une crise interne depuis son élection lors du 3ème congrès ordinaire, tenu les 3, 4 et 5 juillet 2012. L’élection du nouveau coordonnateur national de la CSCI, Dr Kouamé Christophe, en remplacement de Patrick N’gouan, est remise en cause par quatre (4) plaignants qui ont demandé au juge des référés de « suspendre » le congrès des 3, 4 et juillet 2012. Une surprise pour Dr Kouamé Christophe. «Nous avons enregistré 300 délégués issus de 103 organisations pour ce congrès qui devait procéder au renouvellement des instances de la CSCI. Par consensus, nous avons décidé que le coordonnateur national devait sortir des rangs de l’Union ivoirienne des professions libérales (UNIPL) pour un mandat de 2 ans non renouvelable. Contre toute attente, le 4 juillet, la CSCI a reçu une ordonnance de référé qui n’avait pas pour objet la fermeture du siège, la mise en congé du personnel et l’arrêt des activités de la CSCI. Or c’est ce qui a été fait (…) Nous n’avons pas voulu geler le cours de l’action du tribunal, c’est pourquoi nous n’avons rien dit jusqu’à présent. Le tribunal a rendu une ordonnance de référé n°3216 du 4 juillet 2012 qui a été transmise à ceux qui contestent notre élection», a indiqué Dr Kouamé Christophe. Le coordonnateur national de la CSCI en a profité pour féliciter le Tribunal de Première instance d’Abidjan «pour avoir dit le Droit et fait triompher le Droit». C’est pourquoi, il a lancé un appel à l’union des membres, au respect des valeurs et des textes fondateurs de la CSCI. «La CSCI note avec regret que certaines personnes utilisent leur position ou leur relation pour essayer de nuire. Nous les appelons à la discussion. Qu’ils viennent pour qu’on discute, parce que la CSCI a acquis une notoriété et une crédibilité qu’elle entend préserver», a-t-il ajouté. L’un des plaignants, Koménan Kanga, représentant le MIDD que nous avons joint pour une réaction après l’appel du coordonnateur de la CSCI, a préféré ne pas se prononcer. «Nous avons une obligation de réserve, donc nous ne parlons pas. Pour l’instant, nous le regardons faire», a-t-il dit.
Olivier Dion