Les dirigeants de la nouvelle compagnie aérienne nationale Air Côte d’Ivoire ont convié la presse nationale et internationale à une séance d’échanges et d’informations le mercredi 22 août 2012.
Conférence de presse et visite guidée des différents sites de la compagnie ont meublé la journée d’hier. Au siège provisoire de la compagnie situé au Plateau, le président du conseil d’administration, le général Abdoulaye Coulibaly, le directeur général, Désiré Décurey et le directeur général adjoint chargé de l’exploitation (Dga), Patrice Koné se sont prêtés aux questions des journalistes. Qui ont voulu en savoir davantage sur la nouvelle compagnie dont le décollage a été repoussé jusqu’en octobre prochain. Et c’est le PCA, qui d’emblée, a donné le ton. ‘’Air Côte d’Ivoire a été créée le 15 mai 2012 et les premiers vols étaient prévus pour fin juillet-début août 2012. Mais nous devons faire face à un report afin de mieux satisfaire nos ambitions. Nous réaménagerons donc notre planning afin d’assurer le lancement de cette compagnie. Les avions seront sur le sol ivoirien en septembre et le premier vol de Air Côte d’Ivoire est prévu en octobre 2012’’, indique-t-il. La tâche est revenue au Dg de donner les raisons de ce report. Pour lui, cela s’explique par la pérennité et la viabilité que les dirigeants entendent donner à la nouvelle entreprise, d’une part et d’autre part, ce report est dû en grande partie aux ‘’réalités du terrain’’. Selon Désiré Décurey, il y a la location des avions, l’incertitude de la part du loueur des avions (2 airbus A-319 avec 300 heures de vol chacun) et l’insistance de l’immatriculation des avions en Côte d’Ivoire. Autre raison évoquée, la préparation technique des avions, la reconfiguration de la cabine qui met plus de temps que prévu. Il y a notamment la négociation de contrats d’assurances. ‘’Les assureurs n’aiment pas le risque et les primes de leur première offre étaient hors de prix’’, a argumenté le Dg. Des conventions avec l’Etat, la convention fiscale et d’investissement ainsi que l’accord sur le carburant qui doivent être signés d’ici le 5 septembre 2012, constituent un autre obstacle. Autre point d’achoppement, c’est l’obtention du permis d’exploitation aérienne (PEA), qui est délivré une fois que tous les éléments de la compagnie aérienne sont en place. Concernant le permis d’exploitation aérienne (PEA) qui se fait en 5 phases en interaction avec l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et la compagnie, le Dga dira que Air Côte d’Ivoire est à la troisième phase, l’évaluation des documents (qui pourrait finir à la fin du mois). Après avoir réussi les préliminaires et la présentation de demande, il reste maintenant la phase de démonstration et d’inspection qui sera sanctionnée par une certification.
Le réseau domestique opérationnel en 2013
Désiré Décurey ambitionne pour sa compagnie de reprendre la place de leadership par l’offre d’un meilleur produit en vol et au sol (avec un effectif de 17 pilotes, 33 personnels de bord et 7 mécaniciens). Un réseau étoffé et complet dès le début. De même qu’un éventail de destinations répondant aux besoins de la clientèle et un nombre de fréquences par destination suffisamment élevé pour satisfaire les besoins en flexibilité de la clientèle. Répondant aux sollicitations des médias, Désiré Décurey ajoutera qu’humainement et techniquement rien ne peut contrarier la date d’octobre 2012 même s’il est dubitatif sur la date exacte. Quant à la desserte du réseau domestique, le Dg prévoit le début de l’année 2013, ceci après la définition du réseau et le choix du type d’avions. Se penchant sur l’organisation du Hadj 2012, dont la compagnie s’est vu octroyer le marché, le responsable de Air Côte d’Ivoire assure que sa structure gère le volet transport mais pas avec ses avions, elle a un accord avec une compagnie saoudienne qui se chargera du transport (10 vols de 547 places sont prévus). La direction et la presse sont par la suite allées visiter l’agence du Plateau – place de la République, lieu qu’elle partage avec Air Burkina et Air Mali pour ‘’ mutualiser les dépenses’’. Autres lieux visités, le siège de la compagnie, en réfection vers l’aéroport et l’agence de l’aéroport.
FO
Conférence de presse et visite guidée des différents sites de la compagnie ont meublé la journée d’hier. Au siège provisoire de la compagnie situé au Plateau, le président du conseil d’administration, le général Abdoulaye Coulibaly, le directeur général, Désiré Décurey et le directeur général adjoint chargé de l’exploitation (Dga), Patrice Koné se sont prêtés aux questions des journalistes. Qui ont voulu en savoir davantage sur la nouvelle compagnie dont le décollage a été repoussé jusqu’en octobre prochain. Et c’est le PCA, qui d’emblée, a donné le ton. ‘’Air Côte d’Ivoire a été créée le 15 mai 2012 et les premiers vols étaient prévus pour fin juillet-début août 2012. Mais nous devons faire face à un report afin de mieux satisfaire nos ambitions. Nous réaménagerons donc notre planning afin d’assurer le lancement de cette compagnie. Les avions seront sur le sol ivoirien en septembre et le premier vol de Air Côte d’Ivoire est prévu en octobre 2012’’, indique-t-il. La tâche est revenue au Dg de donner les raisons de ce report. Pour lui, cela s’explique par la pérennité et la viabilité que les dirigeants entendent donner à la nouvelle entreprise, d’une part et d’autre part, ce report est dû en grande partie aux ‘’réalités du terrain’’. Selon Désiré Décurey, il y a la location des avions, l’incertitude de la part du loueur des avions (2 airbus A-319 avec 300 heures de vol chacun) et l’insistance de l’immatriculation des avions en Côte d’Ivoire. Autre raison évoquée, la préparation technique des avions, la reconfiguration de la cabine qui met plus de temps que prévu. Il y a notamment la négociation de contrats d’assurances. ‘’Les assureurs n’aiment pas le risque et les primes de leur première offre étaient hors de prix’’, a argumenté le Dg. Des conventions avec l’Etat, la convention fiscale et d’investissement ainsi que l’accord sur le carburant qui doivent être signés d’ici le 5 septembre 2012, constituent un autre obstacle. Autre point d’achoppement, c’est l’obtention du permis d’exploitation aérienne (PEA), qui est délivré une fois que tous les éléments de la compagnie aérienne sont en place. Concernant le permis d’exploitation aérienne (PEA) qui se fait en 5 phases en interaction avec l’agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et la compagnie, le Dga dira que Air Côte d’Ivoire est à la troisième phase, l’évaluation des documents (qui pourrait finir à la fin du mois). Après avoir réussi les préliminaires et la présentation de demande, il reste maintenant la phase de démonstration et d’inspection qui sera sanctionnée par une certification.
Le réseau domestique opérationnel en 2013
Désiré Décurey ambitionne pour sa compagnie de reprendre la place de leadership par l’offre d’un meilleur produit en vol et au sol (avec un effectif de 17 pilotes, 33 personnels de bord et 7 mécaniciens). Un réseau étoffé et complet dès le début. De même qu’un éventail de destinations répondant aux besoins de la clientèle et un nombre de fréquences par destination suffisamment élevé pour satisfaire les besoins en flexibilité de la clientèle. Répondant aux sollicitations des médias, Désiré Décurey ajoutera qu’humainement et techniquement rien ne peut contrarier la date d’octobre 2012 même s’il est dubitatif sur la date exacte. Quant à la desserte du réseau domestique, le Dg prévoit le début de l’année 2013, ceci après la définition du réseau et le choix du type d’avions. Se penchant sur l’organisation du Hadj 2012, dont la compagnie s’est vu octroyer le marché, le responsable de Air Côte d’Ivoire assure que sa structure gère le volet transport mais pas avec ses avions, elle a un accord avec une compagnie saoudienne qui se chargera du transport (10 vols de 547 places sont prévus). La direction et la presse sont par la suite allées visiter l’agence du Plateau – place de la République, lieu qu’elle partage avec Air Burkina et Air Mali pour ‘’ mutualiser les dépenses’’. Autres lieux visités, le siège de la compagnie, en réfection vers l’aéroport et l’agence de l’aéroport.
FO