François Bozizé, l’actuel chef de l’état centrafricain, était le chef d’Etat-major de l’armée centrafricaine. Arrivé au pouvoir par une rébellion militaire. Mais aujourd’hui, ce qui nous intéresse, c’est le statut politique actuel du général François Bozizé : il est président de la République centrafricaine, après un autre forcing électoral. Après avoir été aussitôt installé, François Bozizé veut restructurer l’armée centrafricaine, avec la participation financière de la Banque mondiale. Une difficile opération pour le général. Il avait affaire à une armée, totalement dominée par des sous-officiers et officiers supérieurs, très proches de l’ancien Président centrafricain, André Kolingba, aujourd’hui décédé, François Bozizé, qui est très rusé, a commencé à limoger certains de ses propres soldats. Mais, cela n’a pas suffi. Et la restructuration de l’armée centrafricaine, prendra du ‘’ plomb’’ dans l’aile : Jean-Jacques Demafouth, l’ancien ministre de la défense du régime renversé s’est enfui, à Paris, avec les secrets financiers de l’opération de restructuration de l’armée centrafricaine dont François Bozizé gère lui-même aujourd’hui le dossier sans succès. L’opposition politique centrafricaine accuse François Bozizé de faire une reforme de l’armée avec les ‘’OUHAM’’, ses parents de la région du nord. En tout cas, j’ai eu personnellement des difficultés à faire un bilan du premier mandat présidentiel du général François Bozizé.
En 2003, je voyais, personnellement le général François Bozizé dans le même schéma d’une fin politique, comme le Général ivoirien, Robert Guéi confronte à une querelle de conjonction de coordination. «ET» et «OU». Depuis 2003, François Bozizé, le Président de la République centrafricaine, fait tous les efforts diplomatiques, politiques, économiques, militaires pour plaire : mais est toujours considéré à Bangui comme un président arrivé à Bangui par un coup d’Etat.
Ben Ismaël
En 2003, je voyais, personnellement le général François Bozizé dans le même schéma d’une fin politique, comme le Général ivoirien, Robert Guéi confronte à une querelle de conjonction de coordination. «ET» et «OU». Depuis 2003, François Bozizé, le Président de la République centrafricaine, fait tous les efforts diplomatiques, politiques, économiques, militaires pour plaire : mais est toujours considéré à Bangui comme un président arrivé à Bangui par un coup d’Etat.
Ben Ismaël