Dire que l’Assemblée générale extraordinaire de la Caf prévue le 03 septembre aux Seychelles sera déterminante dans la course à la présidence de cette institution, c’est ouvrir la porte sur l’évidence. Au fur et à mesure que la date approche, les enjeux se dévoilent. Alors que le débat autour de la proposition d’amendement des conditions d’éligibilité à la présidence de la Caf, faite par la Fédération algérienne de football, continue d’être rejetée par les fédérations africaines, des sources dignes de foi font état de ce que le clan Hayatou s’apprête à faire signer, pour la troisième fois, une motion aux présidents de fédérations en faveur de sa candidature.
L’objectif visé selon des observateurs, au terme de la signature de cette motion, serait de décourager, sinon d’étouffer toute velléité de candidature. Autrement dit, si Issa Hayatou récolte un grand nombre de signatures, cela démotiverait tous les autres prétendants à la présidence de la Caf. Alors, il se retrouverait seul en mars 2013 et ne livrerait pas bataille. Ce sera la troisième fois, en six mois, que Issa Hayatou et ses hommes s’adonnent à ce jeu. Ils soutiennent avoir récolté une quarantaine de signatures. Affabulation ou réalité ? Toujours est-il que les deux premières fois sont intervenues avant que Jacques Anouma n’annonce officiellement sa candidature et que l’Etat de Côte d’Ivoire ne s’engage derrière lui. Les choses apparaissent différemment aujourd’hui. Il y a désormais deux candidats déclarés et la meilleure façon de laisser aux présidents de fédération leur autonomie d’expression, n’est pas de leur mettre la pression à travers des signatures. Car une motion de soutien n’est pas un bulletin dans l’urne. Des sources indiquent que la Fif elle-même avait signé les précédentes motions de soutien à Issa Hayatou. Si cela est vrai, il apparait clairement aujourd’hui qu’elle ne peut plus avoir la même position qu’il y a six mois, étant donné qu’elle présente, au nom de la Côte d’Ivoire, un candidat contre Hayatou. C’est pour cette raison, que nous écrivions en février dernier, où Issa Hayatou en marge de la Can 2012, au Gabon recueillait des signatures, que la motion signée par des présidents de fédération n’avait pas de sens parce que les choses pouvaient évoluer. Tant que Hayatou était seul dans le starting-block, il n’y avait aucun problème. Mais exiger la signature d’une motion de soutien à la faveur d’une Assemblée générale de la Caf, malgré une deuxième candidature annoncée, transpire fortement le harcèlement voire le chantage. Dans tous les cas, les présidents de fédérations de football d’Afrique sont face à leurs responsabilités.
COULIBALY Vamara
L’objectif visé selon des observateurs, au terme de la signature de cette motion, serait de décourager, sinon d’étouffer toute velléité de candidature. Autrement dit, si Issa Hayatou récolte un grand nombre de signatures, cela démotiverait tous les autres prétendants à la présidence de la Caf. Alors, il se retrouverait seul en mars 2013 et ne livrerait pas bataille. Ce sera la troisième fois, en six mois, que Issa Hayatou et ses hommes s’adonnent à ce jeu. Ils soutiennent avoir récolté une quarantaine de signatures. Affabulation ou réalité ? Toujours est-il que les deux premières fois sont intervenues avant que Jacques Anouma n’annonce officiellement sa candidature et que l’Etat de Côte d’Ivoire ne s’engage derrière lui. Les choses apparaissent différemment aujourd’hui. Il y a désormais deux candidats déclarés et la meilleure façon de laisser aux présidents de fédération leur autonomie d’expression, n’est pas de leur mettre la pression à travers des signatures. Car une motion de soutien n’est pas un bulletin dans l’urne. Des sources indiquent que la Fif elle-même avait signé les précédentes motions de soutien à Issa Hayatou. Si cela est vrai, il apparait clairement aujourd’hui qu’elle ne peut plus avoir la même position qu’il y a six mois, étant donné qu’elle présente, au nom de la Côte d’Ivoire, un candidat contre Hayatou. C’est pour cette raison, que nous écrivions en février dernier, où Issa Hayatou en marge de la Can 2012, au Gabon recueillait des signatures, que la motion signée par des présidents de fédération n’avait pas de sens parce que les choses pouvaient évoluer. Tant que Hayatou était seul dans le starting-block, il n’y avait aucun problème. Mais exiger la signature d’une motion de soutien à la faveur d’une Assemblée générale de la Caf, malgré une deuxième candidature annoncée, transpire fortement le harcèlement voire le chantage. Dans tous les cas, les présidents de fédérations de football d’Afrique sont face à leurs responsabilités.
COULIBALY Vamara