Le FPI serait-il complice des attaques ciblées contre les forces républicaines de Côte d’Ivoire? Les enquêtes engagées par les autorités afin de lever le voile sur les actions de déstabilisation de la Côte d’Ivoire ponctuées d’attaques dirigées contre les positions et les camps de l’armée nationale commencent à donner des éléments de réponse à cette interrogation. En effet, les assaillants arrêtés par les militaires soit sur le théâtre des opérations, soit au cours des ratissages, n’ont pas fait de difficultés pour se mettre à table. Il ressort des différentes interrogations, selon une source crédible, que des cadres et non des moindres sont constamment cités pour leur participation active aux attaques meurtrières de ces derniers mois qui ont coûté la vie à plus d’une dizaine de soldats ivoiriens. Laurent Akoun, secrétaire général et porte-parole du FPI, Alphonse Douati, secrétaire général adjoint et bien d’autres de la direction du parti bleu ont été, en outre, abondamment indexés par les ‘’terroristes’’. L’adjoint de Laurent Akoun, selon 9 assaillants interrogés individuellement, a été accusé de fournir des armes, un Pick-up, des minutions et de l’argent pour mener des offensives contre les FRCI. Idem pour son secrétaire général qui n’hésite pas, pendant ses sorties musclées, vindicatives soutenues par des discours orduriers et haineux, à parler de match retour pour bientôt. Devant la constance de l’évocation de leur nom dans les différentes attaques, les autorités ont décidé de procéder à leur interpellation. Ainsi, l’ancien ministre de la production animale et des ressources halieutiques, Alphonse Douati, a été le premier à être arrêté. Après sa confrontation avec ses accusateurs, il a été placé sous mandat de dépôt par la justice ivoirienne. Avant-hier, le secrétaire général du parti à la rose a son tour été mis aux arrêts par la gendarmerie d’Adzopé. Laurent Akoun, selon nos sources, se trouve actuellement au camp de gendarmerie d’Agban. Avec ses deux arrestations au sein de la haute direction du FPI, il n’y plus de doute que le parti fondé par l’ancien président, Laurent Gbagbo, est de plus en plus suspecté d’avoir préparé et ordonné la traque aux FRCI. On peut le dire, le complot orchestré par le FPI pour nuire au pouvoir en place et pourquoi pas le renverser est en train de se dévoiler peu à peu. La lumière se fait sur les intentions obscures et malsaines des adeptes de la promotion de la haine tribale, de la division et de la violence politique. Et il n’est pas à exclure dans ces conditions l’interpellation d’autres cadres également cités dans le cadre des investigations pour dénicher les auteurs et les commanditaires de la lutte anti-FRCI. Toutes ces données, il faut le noter, viennent conforter les autorités en charge de la Défense nationale et de la Sécurité qui, dès les premières attaques, ont accusé les militaires pro-Gbagbo en exil au Ghana, les miliciens et mercenaires de l’ancien régime. Le FPI, certainement pris de peur et de panique était monté au créneau pour dénoncer ce qu’il avait qualifié ‘’d’accusation sans enquêtes’’. Les recherches avancent et les man?uvres subversives contre la République du FPI sont en train d’être mises à nu. La précision de taille qui mérite d’être soulignée, est que les accusations des cadres du FPI viennent de ceux qu’ils ont envoyés sur le terrain afin de réussir la réalisation de leurs projets funestes et lugubres. Le grand déballage du gouvernement pour situer le peuple sur les actions des uns et des autres promet.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara