Le Mouvement pour la promotion des valeurs républicaines et éducatives (Mpvre) qui revendique 2000 enseignants vacataires projette des manifestations à la rentrée des classes pour exiger le recrutement de ses membres à la fonction publique.
La rentrée scolaire prévue le 17 septembre risque d’être perturbée dans l’ex-zone Centre nord et ouest (Cno). Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée hier au lycée moderne de Korhogo, les responsables du Mouvement pour la promotion des valeurs républicaines et éducatives(Mpvre) ont remis sur la table la question de l’intégration des enseignants vacataires à la fonction publique. « Nous ne voulons pas être les sacrifiés de la nouvelle République. Nous réclamons un droit légitime, le droit au travail », a déclaré le secrétaire général du mouvement, Dramane Sangaré. Après le recrutement des enseignants bénévoles par l’Etat, les vacataires venus en renfort aux personnels éducatifs se disent laissés pour compte. Par la correspondance datée du 4 juillet 2012, adressée à la ministre de l’Education nationale, le Mpvre a félicité Kandia Camara pour le recrutement de 800 membres du Syndicat national des enseignants volontaires (Synev-ci). Il a souhaité à la même occasion que le processus entamé puisse s’étendre à ses membres qui, en majorité, sont atteints par la limite d’âge (30 ans) pour la participation aux concours d’entrée à la fonction publique. Mais le mouvement n’a toujours pas eu gain de cause. Alors, pour se faire entendre, les enseignants vacataires projettent bloquer l’école dans l’ex-zone Cno, dès la rentrée prochaine. A la tête d’une forte délégation, Dramane Sangaré a sillonné les sections de base pour une marche pacifique le jour de la rentrée des classes. Une marche qui, si rien n’est fait, pourrait aboutir sur l’arrêt des cours. Le Mpvre multiplie les rencontres avec les différentes couches sociales afin de rallier le maximum de personnes à sa cause. Il revendique 2000 enseignants vacataires, dans les villes, villages et sous-préfectures des ex-zones Cno.
Cheick Timité à Korhogo
La rentrée scolaire prévue le 17 septembre risque d’être perturbée dans l’ex-zone Centre nord et ouest (Cno). Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont animée hier au lycée moderne de Korhogo, les responsables du Mouvement pour la promotion des valeurs républicaines et éducatives(Mpvre) ont remis sur la table la question de l’intégration des enseignants vacataires à la fonction publique. « Nous ne voulons pas être les sacrifiés de la nouvelle République. Nous réclamons un droit légitime, le droit au travail », a déclaré le secrétaire général du mouvement, Dramane Sangaré. Après le recrutement des enseignants bénévoles par l’Etat, les vacataires venus en renfort aux personnels éducatifs se disent laissés pour compte. Par la correspondance datée du 4 juillet 2012, adressée à la ministre de l’Education nationale, le Mpvre a félicité Kandia Camara pour le recrutement de 800 membres du Syndicat national des enseignants volontaires (Synev-ci). Il a souhaité à la même occasion que le processus entamé puisse s’étendre à ses membres qui, en majorité, sont atteints par la limite d’âge (30 ans) pour la participation aux concours d’entrée à la fonction publique. Mais le mouvement n’a toujours pas eu gain de cause. Alors, pour se faire entendre, les enseignants vacataires projettent bloquer l’école dans l’ex-zone Cno, dès la rentrée prochaine. A la tête d’une forte délégation, Dramane Sangaré a sillonné les sections de base pour une marche pacifique le jour de la rentrée des classes. Une marche qui, si rien n’est fait, pourrait aboutir sur l’arrêt des cours. Le Mpvre multiplie les rencontres avec les différentes couches sociales afin de rallier le maximum de personnes à sa cause. Il revendique 2000 enseignants vacataires, dans les villes, villages et sous-préfectures des ex-zones Cno.
Cheick Timité à Korhogo