Crise postélectorale : Un livre confond les pro-Gbagbo

Les combines du Front populaire ivoirien (Fpi) mises à nu. Dans une œuvre commune, intitulée : « Pour un anti-colonialisme critique et contre l’anticolonialisme dogmatique », le Pr Franklin Niamsy et le Dr Alexis Dieth ont montré comment le Fpi se faisait passer pour la victime pour tordre le cou à la démocratie. « Conscient que le monde et la France en particulier ne cautionneraient jamais leur forfaiture, l’ex-pouvoir a vite fait de brandir la carte du retour en force d’un colonialisme outré des Occidentaux », a expliqué le Dr Dieth, à l’occasion de la dédicace de cet ouvrage, hier, à la Bibliothèque nationale au Plateau. « Ces derniers se cachaient derrière un dogmatisme anticolonialisme, du genre ce sont les Blancs qui veulent installer Alassane Ouattara au pouvoir, le candidat de l’Occident », a-t-il ajouté. Le Pr Niamsy, d’origine camerounaise, lui va plus loin. Il avance que la stratégie de Laurent Gbagbo et ses disciples consistait à créer la haine du Blanc chez l’ensemble des Africains afin de donner libre cours à leurs manœuvres diaboliques utilisées lors de la crise postélectorale. Et que cela s’est soldé malheureusement par la mort de centaines de personnes. Il a également expliqué qu’en jouant à la victime, l’ancien régime, au nom d’un nationalisme au relent exclusionniste et tribal, a voulu tuer la démocratie et la liberté d’expression en Côte d’Ivoire. « Ce livre décrypte point par point, l’imposture des anciens dirigeants et éclaire le monde entier sur les intentions réelles de l’ex-pouvoir », a-t-il expliqué par la suite. Pour le critique du jour, le Pr Yacouba Konaté, le livre propose une décolonisation de l’anticolonialisme qui devenait dogmatique, c'est-à-dire restituer la vérité, rétablir les origines des relations bilatérales entre l’Afrique et l’Occident. Au nom du parrain, Guillaume Soro, le vice-président de l’Assemblée nationale, Privat Oulla a salué l’esprit de cette œuvre. Pour lui, elle permettra à bien d’intellectuels de par le monde, de connaitre les vraies raisons de la crise postélectorale en Côte d’Ivoire.

KM (stagiaire)