Pensez-vous que c’est le moment de tenir une assemblée générale et de menacer le pouvoir vu que l’actualité est dominée par les festivités de la rentrée ?
Nous sommes un syndicat libre et démocrate. Et lorsque les militants demandent une assemblée générale, nous la tenons. C’est bientôt la rentrée, il faut la préparer. En tant que syndicat, la meilleure manière de préparer notre rentrée, c’est de tenir une Assemblée générale (Ag). Les revendications que nous posons ne sont nullement nouvelles. Le gouvernement les connaît.
Ne craignez-vous pas que la population vous taxe de fauteurs de troubles ?
Le gouvernement savait que ces problèmes étaient pendants. Pourquoi n’a-t-il pas cherché à les résoudre ? Il peut effectivement manipuler la presse et nous rendre coupables d’avoir perturbé la rentrée académique. Mais, nous nous défendrons. Il y a certains ministres qui étaient dans le gouvernement précédent qui ont participé à la mise en place de tous les décrets qui font l’objet de revendications aujourd’hui. Le gouvernement a été irresponsable en laissant tous ces problèmes en suspens.
Quelles sont ces revendications ?
Nous voulons l’application intégrale des décrets n°2007-481 du 16 mai 2007 portant situation administrative et financière des praticiens hospitaliers enseignants et n°2007-577 du 13 septembre 2007 portant institution d’une grille particulière de traitement en faveur des personnels enseignants et chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il y a également la question des nouveaux salaires de nos camarades du Centre national de recherche agronomique (Cnra) qui a fait l’objet d’un accord avec la direction de cette institution. Mais depuis trois ans, elle refuse de les mettre en exécution. Nous sommes donc en droit de nous réunir et de les porter une fois de plus à la connaissance de l’autorité.
Propos recueillis par Adélaïde Konin
Nous sommes un syndicat libre et démocrate. Et lorsque les militants demandent une assemblée générale, nous la tenons. C’est bientôt la rentrée, il faut la préparer. En tant que syndicat, la meilleure manière de préparer notre rentrée, c’est de tenir une Assemblée générale (Ag). Les revendications que nous posons ne sont nullement nouvelles. Le gouvernement les connaît.
Ne craignez-vous pas que la population vous taxe de fauteurs de troubles ?
Le gouvernement savait que ces problèmes étaient pendants. Pourquoi n’a-t-il pas cherché à les résoudre ? Il peut effectivement manipuler la presse et nous rendre coupables d’avoir perturbé la rentrée académique. Mais, nous nous défendrons. Il y a certains ministres qui étaient dans le gouvernement précédent qui ont participé à la mise en place de tous les décrets qui font l’objet de revendications aujourd’hui. Le gouvernement a été irresponsable en laissant tous ces problèmes en suspens.
Quelles sont ces revendications ?
Nous voulons l’application intégrale des décrets n°2007-481 du 16 mai 2007 portant situation administrative et financière des praticiens hospitaliers enseignants et n°2007-577 du 13 septembre 2007 portant institution d’une grille particulière de traitement en faveur des personnels enseignants et chercheurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il y a également la question des nouveaux salaires de nos camarades du Centre national de recherche agronomique (Cnra) qui a fait l’objet d’un accord avec la direction de cette institution. Mais depuis trois ans, elle refuse de les mettre en exécution. Nous sommes donc en droit de nous réunir et de les porter une fois de plus à la connaissance de l’autorité.
Propos recueillis par Adélaïde Konin