Une délégation du Mouvement des étudiants (Mét) de France, conduite par son président Antoine Diers, a foulé le sol ivoirien, mercredi. Dans l’après- midi d’hier, ils ont livré quelques principes de bonne gouvernance des associations françaises aux responsables des associations ivoiriennes.
Les jeunes français du Mouvement des étudiants (Mét) de France, l’un des plus importants de l’Hexagone, étaient, hier, face aux associations estudiantines ivoiriennes à l’université Houphouet-Boigny de Cocody. Au cours des échanges, le président du Mét Antoine Diers et ses camarades ont instruit leurs homologues sur quelques principes de bonne gouvernance d’associations d’étudiants. Selon le président du Mét, des élections neutres sont organisées par l’administration des universités, le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Les étudiants votent les mouvements de leur choix. Et, à la fin, les cinq associations qui ont recueilli le plus de voix siègent au Conseil national de l’enseignement supérieur. «Ils portent directement l’avis des étudiants sur la prise de décisions importante au ministère de l’Enseignement supérieur», explique-t-il. Il note que cela réduit par conséquent le nombre d’interlocuteurs et les associations peu présentatives sont écartées. Face à la question de la politisation des syndicats, le conférencier principal a indiqué qu’il revient aux responsables des associations de préserver leur indépendance en évitant d’être manipulés par les politiciens. « En France, il existe une loi qui interdit l’accès aux campus des partis politiques. Et, elle est appliquée à la lettre », a-t-il révélé.
Adélaïde Konin
Les jeunes français du Mouvement des étudiants (Mét) de France, l’un des plus importants de l’Hexagone, étaient, hier, face aux associations estudiantines ivoiriennes à l’université Houphouet-Boigny de Cocody. Au cours des échanges, le président du Mét Antoine Diers et ses camarades ont instruit leurs homologues sur quelques principes de bonne gouvernance d’associations d’étudiants. Selon le président du Mét, des élections neutres sont organisées par l’administration des universités, le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Les étudiants votent les mouvements de leur choix. Et, à la fin, les cinq associations qui ont recueilli le plus de voix siègent au Conseil national de l’enseignement supérieur. «Ils portent directement l’avis des étudiants sur la prise de décisions importante au ministère de l’Enseignement supérieur», explique-t-il. Il note que cela réduit par conséquent le nombre d’interlocuteurs et les associations peu présentatives sont écartées. Face à la question de la politisation des syndicats, le conférencier principal a indiqué qu’il revient aux responsables des associations de préserver leur indépendance en évitant d’être manipulés par les politiciens. « En France, il existe une loi qui interdit l’accès aux campus des partis politiques. Et, elle est appliquée à la lettre », a-t-il révélé.
Adélaïde Konin