Au moment où va s’ouvrir la rencontre de la Caf aux Seychelles ce lundi, la tension va certainement monter d’un cran. Ce, en raison de l’amendement proposé depuis quelques jours par l’Algérie et qui a provoqué une levée de boucliers dans le milieu du football africain. Candidat au poste de président, Jacques Anouma, dans un entretien à nos confrères de Jeune Afrique, affirme être visé, mais pas encore concerné. «Il faudra d’abord justifier que cet amendement me concerne. Ce n’est pas forcément avéré… Si vraiment je suis visé, ce serait absolument regrettable. Sur le plan éthique, cette proposition venant de la Fédération algérienne de football (Faf) est assez discutable. Si elle est votée, ce serait indiscutablement un recul pour le football africain», assure l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Avant de poursuivre que son intention, en étant candidat est d’apporter sa contribution au développement du football sur le continent. «Je reconnais que Hayatou a fait des choses positives. Je ne souhaite pas m’attaquer à sa personne. Je souhaite juste être candidat. J’ai un programme, j’ai des choses à proposer… Cette Ag est souveraine, et je me plierai à sa décision, car je suis un démocrate. Mais si je ne peux pas être candidat, je me battrai pour le football africain, même si c’est avec le soutien de deux ou trois personnes», ajoute Anouma. S’il s’en tient aux déclarations du ministre des Sports, Philippe Légré, Anouma indique avoir le soutien du gouvernement ivoirien. Mais pas encore celui de la Fif qui ne s’est pas encore prononcée.
A.A
A.A