Le délégué du PDCI-RDA au Royaume-Uni était récemment à Abidjan pour un bref séjour. Depuis Londres où il réside, il analyse la situation sociopolitique de son pays. Il parle de son ambition en tant que politique mais invite d’abord les acteurs politiques à travailler à la stabilité du pays pour donner plus de chance aux générations futures.
Vous étiez à Abidjan en 2010. Deux ans après vous revenez au pays. Quels changements notables vous frappent ?
La Côte d’Ivoire avait pris un coup lors de mon passage ici en août 2010 avec l’état des infrastructures, l’esthétique de la ville d’Abidjan, la mentalité même des Ivoiriens, leur façon de voir l’extérieur, etc. Aujourd’hui, depuis l’aéroport, j’ai eu l’impression que le pays vient de subir une toilette qui lui donne sa dentelle des années 1998. Les mentalités commencent à se ramollir comme pour avouer qu’elles se sont trompées sur beaucoup d’aspects. Elles se sont trompées sur le fait de penser qu’il n’y avait pas mieux à donner à la Côte d’Ivoire. Cette belle toilette que la Côte d’Ivoire subit maintenant est un véritable indicatif du travail conjoint que le Président Alassane Ouattara avec l’aide de son aîné le président Bédié mènent pour le vrai développement de la Côte d’Ivoire.
Vous étiez à Abidjan au moment où votre parti le PDCI-RDA prépare un congrès. En tant que délégué vivant à l'extérieur, avez-vous quelques observations à relever sur le déroulement des préparatifs ?
J’ai eu la chance d’assister à la réunion des délégués le jeudi 23 août dernier. J’ai pu percevoir un élément indicateur de ce qui se prépare pour le bon déroulement de notre prochain congrès. J’ai pu constater la bonne ambiance, la priorité donnée à la démocratie dans le débat contradictoire au cours de cette réunion. J’ai pu constater également la courtoisie et le choix des thèmes véhiculés par les intervenants. Je suis désormais rassuré qu’il souffle un bon vent d’espoir au PDCI-RDA et je souhaite le maintien de cette entente jusqu’au congrès, aux échéances locales et même celles de 2015.
Certains cadres de la diaspora s'intéressent de plus en plus aux activités politiques en prenant le risque de briguer des mandats électoraux. Seriez-vous tenté par un poste de maire aux futures échéances locales ?
L’objectif d’un politique est d’accéder au rang ou la vision peut être appliquée. Mais cela doit se faire dans le strict respect de la déontologie du parti. Mes ambitions sont réelles mais évidemment pas avant 2015. De toutes les façons, tout est fonction de l’orientation que donnera le parti.
Comment s'est organisé le récent accueil du président de la République lors de son séjour londonien ?
Le Président de la République est arrivé dans le cadre des Jeux Olympiques de Londres 2012. Il a passé un séjour très agréable avec la communauté ivoirienne au Royaume-Uni. Ce séjour avait été marqué par une rencontre avec les Ivoiriens de touts bords confondus. Le Président de la République nous a fait l’état des lieux de la Côte d’Ivoire, de sa vision du développement et n’a pas manqué de demander aux compatriotes de rentrer au pays car il est confiant que la nouvelle Côte d’Ivoire, donnera des emplois à tous. Cette communion avec la communauté s’est soldée par un dîner offert par l’Ambassadeur à l’honneur du Président de la République. C’était une rencontre conviviale et fraternelle entre la communauté et le Président Ouattara. Il a également rencontré des investisseurs à Chatham House où il a pu leur parler de ce que la Côte d’Ivoire attend d’eux, de la Côte d’Ivoire actuelle et notre amitié pour tous les peuples désireux d’aider notre pays. Le Président a également rencontré et dîné avec la Reine Elisabeth sur invitation de celle-ci. C’était avec regret que nous avions regardé le Président quitter Londres après quatre jours inoubliables.
La Côte d'Ivoire était en proie à une vague de violences au moment où vous y séjourniez. Comment analysez-vous ce qu'il vous a été donné de voir ? Peut-on espérer une paix définitive en Côte d’Ivoire ? Quelles sont vos propositions ?
C’est très décevant de constater qu’il y a une véritable psychose qui s’est créée dans la vie quotidienne du peuple face aux attaques inattendues par-ci et par-là. C’est pour cela que je commencerai à condamner avec fermeté ces actes de barbarie. Les Ivoiriens veulent aspirer à la paix afin que soit possible la réalisation des grands projets du Gouvernement. Nous obtiendrons la paix totale pourvu que chaque Ivoirien d’où qu’il soit, prenne conscience des grands chantiers de développement du Gouvernement et se rende sur place pour se rendre compte du travail qui se fait et participe à sa façon au maintien du processus de paix engagé par la CDVR. Je profiterai pour lancer un appel vibrant à tous les acteurs du désordre de penser à la Nation et aux plus jeunes qui ont eux aussi besoin de vivre leur temps par le travail. Nous devons nous rendre compte que ces actes de barbarie déstabilisent les investisseurs non seulement nationaux mais pire ceux de l’étranger qui ont besoin d’une manifestation véritable de la paix avant tout engagement de ressources financières qui garantiraient la création d’emplois pour les jeunes. Je voudrais également lancer un appel de prise de conscience aux jeunes et en particulier ceux qui n’ont jamais connu le bonheur du travail, d’œuvrer à l’application des mesures sécuritaires mises en place par le Gouvernement car cela y va de leurs intérêts. Les journalistes ont aussi un devoir vis-à-vis du peuple, celui de l’enseignement de la paix par le choix de leurs expressions. Evitons de charger nos mots au sens de Jean Paul Sartre. Les forces de l’ordre ont le devoir d’appliquer le droit sans complaisance aucune et se détourner de tout intérêt personnel. Enfin je dirais que tout Ivoirien doit être messager et Ambassadeur de la paix auprès de sa famille, ses amis et même de ses opposants idéologiques. Que chacun regarde sa vie et s’interroge sur la qualité de celle-ci et que chacun se demande si c’est réellement ce qu’il lui faut aujourd’hui en agissant selon la volonté de l’autre qui a déjà peut être une vie pleine. La Côte d’Ivoire nous appelle tous à la réconciliation pour un développement meilleur des hommes et des biens et par conséquent de la nation.
Quelle est votre position dans la crise qui secoue la communauté ivoirienne de Londres au sujet de la création d'une nouvelle association proposée par l'ambassadeur Kamon ?
Il existait une association des Ivoiriens au Royaume-Uni dénommée ''La coordination'' qui devrait être apolitique et représentative de toute la communauté ivoirienne vivant à Londres. Malheureusement celle-ci est proche de certains partis politiques. Par conséquent la majorité des Ivoiriens ne s'y retrouvent pas. Il faut donc faire table-rase et mettre une autre association en place au sein de laquelle tous les Ivoiriens se sentiraient à l'aise. Nous nous attelons à cela et nous avons déjà l'adhésion des Ivoiriens de tous les bords sociopolitiques.
Par S. Débailly (via internet)
Vous étiez à Abidjan en 2010. Deux ans après vous revenez au pays. Quels changements notables vous frappent ?
La Côte d’Ivoire avait pris un coup lors de mon passage ici en août 2010 avec l’état des infrastructures, l’esthétique de la ville d’Abidjan, la mentalité même des Ivoiriens, leur façon de voir l’extérieur, etc. Aujourd’hui, depuis l’aéroport, j’ai eu l’impression que le pays vient de subir une toilette qui lui donne sa dentelle des années 1998. Les mentalités commencent à se ramollir comme pour avouer qu’elles se sont trompées sur beaucoup d’aspects. Elles se sont trompées sur le fait de penser qu’il n’y avait pas mieux à donner à la Côte d’Ivoire. Cette belle toilette que la Côte d’Ivoire subit maintenant est un véritable indicatif du travail conjoint que le Président Alassane Ouattara avec l’aide de son aîné le président Bédié mènent pour le vrai développement de la Côte d’Ivoire.
Vous étiez à Abidjan au moment où votre parti le PDCI-RDA prépare un congrès. En tant que délégué vivant à l'extérieur, avez-vous quelques observations à relever sur le déroulement des préparatifs ?
J’ai eu la chance d’assister à la réunion des délégués le jeudi 23 août dernier. J’ai pu percevoir un élément indicateur de ce qui se prépare pour le bon déroulement de notre prochain congrès. J’ai pu constater la bonne ambiance, la priorité donnée à la démocratie dans le débat contradictoire au cours de cette réunion. J’ai pu constater également la courtoisie et le choix des thèmes véhiculés par les intervenants. Je suis désormais rassuré qu’il souffle un bon vent d’espoir au PDCI-RDA et je souhaite le maintien de cette entente jusqu’au congrès, aux échéances locales et même celles de 2015.
Certains cadres de la diaspora s'intéressent de plus en plus aux activités politiques en prenant le risque de briguer des mandats électoraux. Seriez-vous tenté par un poste de maire aux futures échéances locales ?
L’objectif d’un politique est d’accéder au rang ou la vision peut être appliquée. Mais cela doit se faire dans le strict respect de la déontologie du parti. Mes ambitions sont réelles mais évidemment pas avant 2015. De toutes les façons, tout est fonction de l’orientation que donnera le parti.
Comment s'est organisé le récent accueil du président de la République lors de son séjour londonien ?
Le Président de la République est arrivé dans le cadre des Jeux Olympiques de Londres 2012. Il a passé un séjour très agréable avec la communauté ivoirienne au Royaume-Uni. Ce séjour avait été marqué par une rencontre avec les Ivoiriens de touts bords confondus. Le Président de la République nous a fait l’état des lieux de la Côte d’Ivoire, de sa vision du développement et n’a pas manqué de demander aux compatriotes de rentrer au pays car il est confiant que la nouvelle Côte d’Ivoire, donnera des emplois à tous. Cette communion avec la communauté s’est soldée par un dîner offert par l’Ambassadeur à l’honneur du Président de la République. C’était une rencontre conviviale et fraternelle entre la communauté et le Président Ouattara. Il a également rencontré des investisseurs à Chatham House où il a pu leur parler de ce que la Côte d’Ivoire attend d’eux, de la Côte d’Ivoire actuelle et notre amitié pour tous les peuples désireux d’aider notre pays. Le Président a également rencontré et dîné avec la Reine Elisabeth sur invitation de celle-ci. C’était avec regret que nous avions regardé le Président quitter Londres après quatre jours inoubliables.
La Côte d'Ivoire était en proie à une vague de violences au moment où vous y séjourniez. Comment analysez-vous ce qu'il vous a été donné de voir ? Peut-on espérer une paix définitive en Côte d’Ivoire ? Quelles sont vos propositions ?
C’est très décevant de constater qu’il y a une véritable psychose qui s’est créée dans la vie quotidienne du peuple face aux attaques inattendues par-ci et par-là. C’est pour cela que je commencerai à condamner avec fermeté ces actes de barbarie. Les Ivoiriens veulent aspirer à la paix afin que soit possible la réalisation des grands projets du Gouvernement. Nous obtiendrons la paix totale pourvu que chaque Ivoirien d’où qu’il soit, prenne conscience des grands chantiers de développement du Gouvernement et se rende sur place pour se rendre compte du travail qui se fait et participe à sa façon au maintien du processus de paix engagé par la CDVR. Je profiterai pour lancer un appel vibrant à tous les acteurs du désordre de penser à la Nation et aux plus jeunes qui ont eux aussi besoin de vivre leur temps par le travail. Nous devons nous rendre compte que ces actes de barbarie déstabilisent les investisseurs non seulement nationaux mais pire ceux de l’étranger qui ont besoin d’une manifestation véritable de la paix avant tout engagement de ressources financières qui garantiraient la création d’emplois pour les jeunes. Je voudrais également lancer un appel de prise de conscience aux jeunes et en particulier ceux qui n’ont jamais connu le bonheur du travail, d’œuvrer à l’application des mesures sécuritaires mises en place par le Gouvernement car cela y va de leurs intérêts. Les journalistes ont aussi un devoir vis-à-vis du peuple, celui de l’enseignement de la paix par le choix de leurs expressions. Evitons de charger nos mots au sens de Jean Paul Sartre. Les forces de l’ordre ont le devoir d’appliquer le droit sans complaisance aucune et se détourner de tout intérêt personnel. Enfin je dirais que tout Ivoirien doit être messager et Ambassadeur de la paix auprès de sa famille, ses amis et même de ses opposants idéologiques. Que chacun regarde sa vie et s’interroge sur la qualité de celle-ci et que chacun se demande si c’est réellement ce qu’il lui faut aujourd’hui en agissant selon la volonté de l’autre qui a déjà peut être une vie pleine. La Côte d’Ivoire nous appelle tous à la réconciliation pour un développement meilleur des hommes et des biens et par conséquent de la nation.
Quelle est votre position dans la crise qui secoue la communauté ivoirienne de Londres au sujet de la création d'une nouvelle association proposée par l'ambassadeur Kamon ?
Il existait une association des Ivoiriens au Royaume-Uni dénommée ''La coordination'' qui devrait être apolitique et représentative de toute la communauté ivoirienne vivant à Londres. Malheureusement celle-ci est proche de certains partis politiques. Par conséquent la majorité des Ivoiriens ne s'y retrouvent pas. Il faut donc faire table-rase et mettre une autre association en place au sein de laquelle tous les Ivoiriens se sentiraient à l'aise. Nous nous attelons à cela et nous avons déjà l'adhésion des Ivoiriens de tous les bords sociopolitiques.
Par S. Débailly (via internet)