Invité sur les ondes de la radio onusienne, vendredi 31 août, le ministre délégué à la sécurité, a fait la présentation du Conseil de sécurité et par la même occasion levé un coin de voile sur la question de l’embargo.
Le 8 août 2012, le chef de l’Etat a créé un conseil national de sécurité, quelle est votre réaction?
Ce n’est pas la première fois, qu’il y a un conseil national de sécurité en Côte d’Ivoire. Dans le passé, il y avait déjà un Conseil National de sécurité. Le président de la République, en tant que chef suprême des armées, a jugé nécessaire dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité d’instituer un conseil national de sécurité. La mission est toute simple. Vous savez qu’il y a plusieurs départements qui travaillent sur la question sécuritaire. Et aussi de nouvelles problématiques comme les questions de terrorisme, et d’ailleurs nous en voyons la preuve sous certains angles en Côte d’Ivoire, avec ces harcèlements. En plus de cela, nous devons avoir la capacité de prévenir et anticiper les actions qui peuvent toucher à la souveraineté. Par ailleurs, le président de la République a besoin d’écouter et de travailler pour les uns et les autres, et notamment avec les ministères de souveraineté et aussi s’assurer que les mesures qui sont prises sur le terrain dans le cadre des réformes de sécurité, mais aussi la surveillance et le renseignement pour que tout cela se fasse correctement. C’est pourquoi, la mise en place de ce dispositif nous permet de réunir régulièrement le ministère chargé de la sécurité et de la défense aussi d’autres ministères de la souveraineté comme les Affaires étrangères et cela va être absolument important. Vous avez ces structures dans ce dispositif de sécurité qui sont rattachées au Premier Ministre, y compris le Premier Ministre.
Et ce n’est pas un doublon avec l’implication des autres ministères existants en charge de la sécurité ?
Non. Ce n’est pas un doublon, parce que vous savez qu’en situation de crise le président de la République, en tant que chef suprême des armées ,doit avoir à ses côtés ces ministres, les chefs militaires, les administrateurs, et les personnalités que le président désigne pour assurer le secrétariat, et je vous ai parlé de toute la sécurité autour du président ;vous avez le chef d’Etat-major particulier et les services qui lui sont rattachés. Alors tout cela, c’est absolument important pour que nous puissions suivre avec le chef de l’Etat, toutes ces questions d’intérêts stratégiques pour le pays et cela permettra au président de la république d’avoir une situation globale d’ensemble. Et pour des raisons de sécurité défense, toutes ces questions ne peuvent pas toujours être traitées dans le cadre habituel du conseil de gouvernement.
Monsieur Paul Koffi Koffi, où en êtes-vous aujourd’hui avec le regain de violences qui s’est emparé du pays, avec les différentes attaques contre l’armée ivoirienne ?
Il n’y a pas d’éléments nouveaux. Ce que nous faisons en ce moment, c’est de renforcer le dispositif sécuritaire pour parer à toutes éventualités et je sais que certains nous diront que ces mesures sont draconiennes et cela crée des désagréments. Et, je profite de votre micro pour présenter des excuses aux populations et notamment aux diplomates (…) donc à certaines personnalités ayant dû subir des contrôles qui ne devraient pas, puisque nous devons respecter la convention de Vienne. Ensuite au secteur privé qui veut avoir un paysage clarifié pour les investissements et naturellement les populations des communautés. Et donc je présente mes excuses à tous pour dire que c’est une période qui passera et nous veillerons à ce que nos agents sur le terrain soient correctes pour éviter les bavures policières.
Monsieur le ministre Paul Koffi Koffi pour faire face à ce regain de violences dans le pays, le chef de l’Etat a annoncé un certain nombre de moyens dont l’Etat de Côte d’Ivoire va se doter. Il y a que la Côte d’Ivoire est frappée par un embargo. Nécessité de ces moyens et embargo, comment gérer cette situation ?
Concernant l’embargo il y a un allègement important, et ce n’est pas total. Il y a des procédures à suivre et nous devons les respecter. Indépendamment à cela nous avons les moyens propres de l’Etat et des forces armées sur lequels nous devons nous appuyer. Et ne vous en faites pas parce que ces moyens sont importants et le président de la République vient d’apporter des renforts additionnels, et naturellement nous allons respecter les procès en la matière dans le cadre du suivi du processus d’embargo.
Et des démarches seraient-elles en cours pour une levée totale de l’embargo ?
Ah oui! .C’est notre effort au quotidien. Naturellement,notre souhait c’est que ces questions ne se discutent pas sur la place publique.
Y-a-t-il une lueur d’espoir à l’horizon ?
Bien sûr, il y a une lueur d’espoir. Déjà il y a un allègement,puisque les choses sont dans la bonne direction.
Propos retranscrits par RUTH KAMONOU
Le 8 août 2012, le chef de l’Etat a créé un conseil national de sécurité, quelle est votre réaction?
Ce n’est pas la première fois, qu’il y a un conseil national de sécurité en Côte d’Ivoire. Dans le passé, il y avait déjà un Conseil National de sécurité. Le président de la République, en tant que chef suprême des armées, a jugé nécessaire dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité d’instituer un conseil national de sécurité. La mission est toute simple. Vous savez qu’il y a plusieurs départements qui travaillent sur la question sécuritaire. Et aussi de nouvelles problématiques comme les questions de terrorisme, et d’ailleurs nous en voyons la preuve sous certains angles en Côte d’Ivoire, avec ces harcèlements. En plus de cela, nous devons avoir la capacité de prévenir et anticiper les actions qui peuvent toucher à la souveraineté. Par ailleurs, le président de la République a besoin d’écouter et de travailler pour les uns et les autres, et notamment avec les ministères de souveraineté et aussi s’assurer que les mesures qui sont prises sur le terrain dans le cadre des réformes de sécurité, mais aussi la surveillance et le renseignement pour que tout cela se fasse correctement. C’est pourquoi, la mise en place de ce dispositif nous permet de réunir régulièrement le ministère chargé de la sécurité et de la défense aussi d’autres ministères de la souveraineté comme les Affaires étrangères et cela va être absolument important. Vous avez ces structures dans ce dispositif de sécurité qui sont rattachées au Premier Ministre, y compris le Premier Ministre.
Et ce n’est pas un doublon avec l’implication des autres ministères existants en charge de la sécurité ?
Non. Ce n’est pas un doublon, parce que vous savez qu’en situation de crise le président de la République, en tant que chef suprême des armées ,doit avoir à ses côtés ces ministres, les chefs militaires, les administrateurs, et les personnalités que le président désigne pour assurer le secrétariat, et je vous ai parlé de toute la sécurité autour du président ;vous avez le chef d’Etat-major particulier et les services qui lui sont rattachés. Alors tout cela, c’est absolument important pour que nous puissions suivre avec le chef de l’Etat, toutes ces questions d’intérêts stratégiques pour le pays et cela permettra au président de la république d’avoir une situation globale d’ensemble. Et pour des raisons de sécurité défense, toutes ces questions ne peuvent pas toujours être traitées dans le cadre habituel du conseil de gouvernement.
Monsieur Paul Koffi Koffi, où en êtes-vous aujourd’hui avec le regain de violences qui s’est emparé du pays, avec les différentes attaques contre l’armée ivoirienne ?
Il n’y a pas d’éléments nouveaux. Ce que nous faisons en ce moment, c’est de renforcer le dispositif sécuritaire pour parer à toutes éventualités et je sais que certains nous diront que ces mesures sont draconiennes et cela crée des désagréments. Et, je profite de votre micro pour présenter des excuses aux populations et notamment aux diplomates (…) donc à certaines personnalités ayant dû subir des contrôles qui ne devraient pas, puisque nous devons respecter la convention de Vienne. Ensuite au secteur privé qui veut avoir un paysage clarifié pour les investissements et naturellement les populations des communautés. Et donc je présente mes excuses à tous pour dire que c’est une période qui passera et nous veillerons à ce que nos agents sur le terrain soient correctes pour éviter les bavures policières.
Monsieur le ministre Paul Koffi Koffi pour faire face à ce regain de violences dans le pays, le chef de l’Etat a annoncé un certain nombre de moyens dont l’Etat de Côte d’Ivoire va se doter. Il y a que la Côte d’Ivoire est frappée par un embargo. Nécessité de ces moyens et embargo, comment gérer cette situation ?
Concernant l’embargo il y a un allègement important, et ce n’est pas total. Il y a des procédures à suivre et nous devons les respecter. Indépendamment à cela nous avons les moyens propres de l’Etat et des forces armées sur lequels nous devons nous appuyer. Et ne vous en faites pas parce que ces moyens sont importants et le président de la République vient d’apporter des renforts additionnels, et naturellement nous allons respecter les procès en la matière dans le cadre du suivi du processus d’embargo.
Et des démarches seraient-elles en cours pour une levée totale de l’embargo ?
Ah oui! .C’est notre effort au quotidien. Naturellement,notre souhait c’est que ces questions ne se discutent pas sur la place publique.
Y-a-t-il une lueur d’espoir à l’horizon ?
Bien sûr, il y a une lueur d’espoir. Déjà il y a un allègement,puisque les choses sont dans la bonne direction.
Propos retranscrits par RUTH KAMONOU