Les chauffeurs et propriétaires de taxis banalisés attendent avec impatience la décision gouvernementale devant leur permettre de reprendre du service.
Les 8000 taxis intercommunaux retirés de la circulation par une décision gouvernementale annoncée par le ministre de l’Intérieur, le 25 août dernier, pourraient connaître leur sort aujourd’hui. En effet, selon le secrétaire général du syndicat autonome des taxis intercommunaux de Côte d’Ivoire (Sati-ci), Pascal Hien, joint hier, au téléphone, suite à plusieurs rencontres avec le ministère des Transports et celui de l’Artisanat et des Pme, le principe de la reprise du travail par les wôrô-wôrô est acquis. « Cependant, comme c’est une mesure gouvernementale, les autorités nous ont demandé d’attendre une décision du Conseil des ministres », a-t-il affirmé. Après les vacances des membres du gouvernement, c’est aujourd’hui que se tient le premier conseil des ministres. Le sort des acteurs de ce pan du transport pourrait donc être connu ce jour. Au dire de Pascal Hien, la décision qui sera prise permettra de créer une catégorie dans laquelle vont s’insérer les taxis intercommunaux afin de travailler dans la légalité. « L’Etat a compris que nous avons un poids important dans l’économie nationale. Dès lors, il était logique que notre situation soit prise en compte », a-t-il ajouté. Depuis le 25 août, suite à une grève d’une semaine des taxis-compteurs dénonçant la concurrence illégale dont ils sont victimes de la part des wôrô-wôrô, l’Etat est monté au créneau pour mettre fin aux activités des taxis banalisés. Et pourtant, selon les statistiques du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), cette filière fait vivre plus de 130.000 familles. En sus, ce sont 300.000 voyageurs par jour qui empruntent ce mode de transport dont 38% de façon exclusive dans leurs déplacements.
Ahua K.
Les 8000 taxis intercommunaux retirés de la circulation par une décision gouvernementale annoncée par le ministre de l’Intérieur, le 25 août dernier, pourraient connaître leur sort aujourd’hui. En effet, selon le secrétaire général du syndicat autonome des taxis intercommunaux de Côte d’Ivoire (Sati-ci), Pascal Hien, joint hier, au téléphone, suite à plusieurs rencontres avec le ministère des Transports et celui de l’Artisanat et des Pme, le principe de la reprise du travail par les wôrô-wôrô est acquis. « Cependant, comme c’est une mesure gouvernementale, les autorités nous ont demandé d’attendre une décision du Conseil des ministres », a-t-il affirmé. Après les vacances des membres du gouvernement, c’est aujourd’hui que se tient le premier conseil des ministres. Le sort des acteurs de ce pan du transport pourrait donc être connu ce jour. Au dire de Pascal Hien, la décision qui sera prise permettra de créer une catégorie dans laquelle vont s’insérer les taxis intercommunaux afin de travailler dans la légalité. « L’Etat a compris que nous avons un poids important dans l’économie nationale. Dès lors, il était logique que notre situation soit prise en compte », a-t-il ajouté. Depuis le 25 août, suite à une grève d’une semaine des taxis-compteurs dénonçant la concurrence illégale dont ils sont victimes de la part des wôrô-wôrô, l’Etat est monté au créneau pour mettre fin aux activités des taxis banalisés. Et pourtant, selon les statistiques du Bureau national d’études techniques et de développement (Bnetd), cette filière fait vivre plus de 130.000 familles. En sus, ce sont 300.000 voyageurs par jour qui empruntent ce mode de transport dont 38% de façon exclusive dans leurs déplacements.
Ahua K.