Dans son intention d’affronter le «baobab géant», Issa Hayatou, dans la course à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf), l’Ivoirien Jacques Anouma avait pensé qu’i pouvait compter sur un soutien ferme du gouvernement Ouattara et de son successeur à la tête de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Sidy Diallo. Malheureusement, son vœu est resté pieux. Et l’on n’avait pas besoin d’être devin pour savoir que l’aide tant sollicitée par Anouma ne viendra jamais de ce côté-là. Depuis avril dernier, ‘’LG Infos’’ avait rapporté les échos de ce vote à main levée, synonyme du fait que la Fif avait lâché Anouma. Il s’est trouvé des observateurs pour avancer que cela n’était pas vrai. Mais au fil du temps, ils ont commencé par découvrir le vrai visage de la nouvelle Côte d’Ivoire sportive. Jusqu’à cette fameuse réunion des Seychelles, le président Sidy Diallo ne s’était jamais prononcé publiquement sur un soutien franc à Anouma. Même l’appel du pied des dirigeants de clubs ivoiriens ne l’a nullement ému. Pour se justifier, il avançait qu’il devait préparer la double confrontation entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal, en éliminatoires de la Can 2013.
Soutien de façade
Pour sa part, en voyage à Londres, Alassane Ouattara avait indiqué qu’il soutenait la candidature d’Anouma. Seulement, cette décision s’est avérée aujourd’hui, un soutien de façade. A aucun moment, la diplomatie n’a été activée. Et pour ceux qui croyaient que Ouattara appuyait sur le levier de la pression pour faire bouger les choses du côté de Sidy Diallo, ils n’ont que leurs yeux pour pleurer. Anouma lui-même le savait bien et en avait fait cas au confrère Jeune Afrique. A dire vrai, il n’y pas eu cet apport que l’on attendait de la part du régime en place. Un peu comme celui qui avait conduit, en 2001, Essy Amara à la tête du Secrétariat général de l’Organisation de l’unité africaine (Oua). Aux Seychelles, Sidy Diallo aurait donc affiché un soutien à visage découvert à Hayatou. Son opposition à la proposition d’amendement n’était juste qu’une mise en scène pour éviter l’abstention. Un choix qui aurait certainement fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Alexis Adélé
Soutien de façade
Pour sa part, en voyage à Londres, Alassane Ouattara avait indiqué qu’il soutenait la candidature d’Anouma. Seulement, cette décision s’est avérée aujourd’hui, un soutien de façade. A aucun moment, la diplomatie n’a été activée. Et pour ceux qui croyaient que Ouattara appuyait sur le levier de la pression pour faire bouger les choses du côté de Sidy Diallo, ils n’ont que leurs yeux pour pleurer. Anouma lui-même le savait bien et en avait fait cas au confrère Jeune Afrique. A dire vrai, il n’y pas eu cet apport que l’on attendait de la part du régime en place. Un peu comme celui qui avait conduit, en 2001, Essy Amara à la tête du Secrétariat général de l’Organisation de l’unité africaine (Oua). Aux Seychelles, Sidy Diallo aurait donc affiché un soutien à visage découvert à Hayatou. Son opposition à la proposition d’amendement n’était juste qu’une mise en scène pour éviter l’abstention. Un choix qui aurait certainement fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Alexis Adélé