Ce n’est pas un leurre, mais la réalité. Lorsque les administrateurs fixeront la date de la prochaine réunion des bailleurs de fonds en vue de recueillir de l’argent pour financer les pays pauvres, cette rencontre se tiendra bel et bien à Abidjan. Pour la première fois, cette importante réunion de l’institution bancaire mondiale aura lieu, en dehors de Washington, dans un pays qui sort d’une décennie de crise militaro-politique, et surtout une grave crise post-électorale. La Côte d’Ivoire est parvenue, en l’espace d’un an de gestion de son nouveau président, Alassane Ouattara, au point d’achèvement de l’initiative pays pauvre très endetté (Ppte) et à redonner espoir à toutes ses populations. Il faut le reconnaître, cette décision historique de la Banque mondiale de rassembler ses bailleurs de fonds en terre ivoirienne est due en partie au respect qu’impose le chef de l’Etat ivoirien. « Le président m’a impressionné dans sa volonté de bâtir une économie en croissance en 2014 et émergente en 2020 », a affirmé Yim Yong Kim. C’est tout dire.
AK
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