Depuis quelque temps, les populations d’Abobo subissent des coupures d’électricité. Désormais, à la nuit tombée, il n’y a plus de lumière dans plusieurs quartiers de cette commune qui fait partie des plus grandes et des plus peuplées de Côte d’Ivoire. Ce qui, naturellement, crée d’énormes préjudices aux habitants.
Amara T., vendeur de l’attiéké communément appelé garba, est très amer : « la CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité) ne sait pas les préjudices que nous subissons quand elle coupe tout le temps l’électricité. Mon poisson thon commence à s’avarier au bout de quelques heures parce que mon congélateur n’est pas alimenté. Les clients qui sont très exigeants refusent de le consommer dès qu’il y a une petite odeur. Et le perdant dans tout ça, c’est moi ». Mariam Koné, vendeuse de jus de fruits, ne dit pas le contraire. Selon elle, sa marchandise est vendue quand elle est congelée. « Quand il n’y a pas d’électricité, je ne peux pas vendre. Des jus comme celui de baobab ne supportent pas la chaleur. Imaginez qu’une coupure d’électricité intervient juste après que je les ai confectionnés », soutient-elle très amère.
Ont-ils entrepris des démarches auprès des responsables de la direction régionale de la CIE de leur commune pour savoir ce qui se passe ? Réponse de Dame Assi Jeannette, du quartier Pk 18 : « Est-ce que c’est en allant leur demander ce qui ne va pas que le problème sera résolu ? Tout ce qu’on leur demande, c’est de faire en sorte qu’il n’y ait plus de coupure d’électricité toutes les nuits à Abobo ».
Du côté de la CIE, on soutient que le problème d’Abobo est essentiellement dû à trois facteurs. D’abord, il y a la fraude sur l’électricité. Ensuite, la faute aux branchements anarchiques (commerce de l’électricité) qui entrainent une surcharge sur le départ de Pk 18. Enfin, il y a le vol des installations par des individus qui veulent revendre le cuivre contenu dans certains fils électriques. Toujours, selon notre informateur, des travaux auraient été entrepris pour résoudre définitivement le problème.
En attendant, les populations d’Abobo souffrent le martyr chaque jour entre 18 h et 22 h. Avec les risques que cela comporte.
Koné Modeste
Amara T., vendeur de l’attiéké communément appelé garba, est très amer : « la CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité) ne sait pas les préjudices que nous subissons quand elle coupe tout le temps l’électricité. Mon poisson thon commence à s’avarier au bout de quelques heures parce que mon congélateur n’est pas alimenté. Les clients qui sont très exigeants refusent de le consommer dès qu’il y a une petite odeur. Et le perdant dans tout ça, c’est moi ». Mariam Koné, vendeuse de jus de fruits, ne dit pas le contraire. Selon elle, sa marchandise est vendue quand elle est congelée. « Quand il n’y a pas d’électricité, je ne peux pas vendre. Des jus comme celui de baobab ne supportent pas la chaleur. Imaginez qu’une coupure d’électricité intervient juste après que je les ai confectionnés », soutient-elle très amère.
Ont-ils entrepris des démarches auprès des responsables de la direction régionale de la CIE de leur commune pour savoir ce qui se passe ? Réponse de Dame Assi Jeannette, du quartier Pk 18 : « Est-ce que c’est en allant leur demander ce qui ne va pas que le problème sera résolu ? Tout ce qu’on leur demande, c’est de faire en sorte qu’il n’y ait plus de coupure d’électricité toutes les nuits à Abobo ».
Du côté de la CIE, on soutient que le problème d’Abobo est essentiellement dû à trois facteurs. D’abord, il y a la fraude sur l’électricité. Ensuite, la faute aux branchements anarchiques (commerce de l’électricité) qui entrainent une surcharge sur le départ de Pk 18. Enfin, il y a le vol des installations par des individus qui veulent revendre le cuivre contenu dans certains fils électriques. Toujours, selon notre informateur, des travaux auraient été entrepris pour résoudre définitivement le problème.
En attendant, les populations d’Abobo souffrent le martyr chaque jour entre 18 h et 22 h. Avec les risques que cela comporte.
Koné Modeste