Réconciliation nationale / Reprise du dialogue républicain - La CDVR engage le dialogue avec les partis politiques et la société civile

Le président de la CDVR, Charles Konan Banny a mis en place le mardi 4 septembre 2012, une plate forme d’échanges et de dialogue avec les parti politiques ainsi que les faitières d’ONG pour recueillir leurs avis et aller résolument vers la paix. Charles Konan Banny a successivement reçu le RDR, le Fpi, l’Udpci, le Pit, les Centrales syndicales, les faitières d’ONG, le MFA et le Pdci-Rda. Arrivée aux environs de 11 heures, la délégation du Rdr conduite par son secrétaire général par intérim, Amadou Soumahoro était composée de la ministre Jeanne Peuhmond, du député d’Abobo, Karamoko Yayoro et d’Odjé Tiacoré. Après environ une heure d’audience, la délégation du Rdr s’est livrée aux questions des journalistes. «Nous venons d’échanger avec le président Banny sur les questions relatives à la paix pour approfondir le dialogue républicain, tout ceci pour permettre à notre pays de renouer avec le dialogue dans la sérénité et dans le rassemblement de ses fils», a dit d’emblée Amadou Soumahoro qui a qualifié de fructueux les échanges. Pour Amadou Soumahoro et le Rdr, il y a quand même un minimum qu’il faut pour que le dialogue soit fécond. Et ils tenaient à le signifier au président de la CDVR. «Il faut d’abord que chacun de nous ait un peu de modération dans le langage. Vous savez que la parole apaise et elle excite aussi. Nous pensons que si nous allons dans ce sens, ça apportera beaucoup de choses», a-t-il dit. Parlant de modération, «Tchomba», comme il se prénomme, en a eu hier. Même quand les journalistes le poussaient sur le terrain des invectives, il esquivait les questions avec tact. Deuxièmement, prône-t-il, «il faudrait que les uns et les autres reconnaissent sans ambigüité et respectent les institutions et leur chef». C’est à partir de ce moment «je pense que cette nation dont la constitution fait d’ailleurs du président de la République, la clef de voûte des institutions que nous avancerons sur la voie de la paix qui est indispensable et importante au développement de ce pays». A sujet des propos véhéments qu’il aurait lancés à l’encontre du Fpi, Amadou Soumahoro est catégorique : «je pense qu’il ne faut pas rentrer dans la politique politicienne. L’heure est à la recherche de la réconciliation et la recherche de la paix dans ce pays. Je ne crois pas qu’en répondant à votre question, je vais dans le sens de cet apaisement». Se permettant un tour d’ironie en posant la question de savoir si les journalistes étaient à mesure de lui citer les propos véhéments tenus par certains responsables du Fpi. Puis, il a invité les hommes de médias à aider la Côte d’Ivoire à aller dans le sens de la paix. Pour lui, toute action allant dans le sens du dialogue est louable.