Situé à 5 kilomètres de Kokumbo sur l’axe Oumé-Toumodi, un campement composé de six ilots est sorti de terre grâce à l`ingéniosité d`exploitants d`or et de divers autres "business". Nous y avions été conduits par un guide qui nous a permis, de manière discrète, de savoir sur place ce qui s`y passe.
"Battou" c`est le nom du campement des exploitants numérotés de 1 à 6. «Ils vivent là et y font toutes leurs transactions». Ici, nous a dit notre guide," il faut être prudent et décontracté, ne pas regarder fixement quelqu`un ou un endroit. C`est cela la règle pour ne pas être pris pour un étranger". Des hangars, des maisons en dur et des appâtâms ou préaux servent de bureaux, d`habitations et lieux d`achats et de vente. Notre guide nous informe qu`à part l`or, la drogue, des armes blanches, des armes à feu ainsi que d`autres marchandises prohibées, du mercure et du cyanure circulent à souhait. Il surenchérit pour dire: "ces trafics sont facilités par des pistes tracées dans la brousse que seuls ces clandestins ont la maîtrise. Un jour, un contingent de l`ONUCI qui a été sollicité pour venir se rendre compte des réalités, a refusé". A la question de savoir comment ce campement a été créé, notre guide a repondu : "ce sont des propriétaires terriens qui leurs ont loué ces espaces à 5 millions chacun jusqu`à la fin de l`exploitation". Profitant de cette situation, des commerçants et commerçantes se sont installés et y font de bonnes affaires. Les prix des repas commencent à partir de 1.000 francs Cfa. Il en est de même des boissons alcoolisées cependant le vin de palme appelé "Bandji" est accessible à 300FCFA le litre. Nous avons tenté de rencontrer les responsables des ilots qui ont refusé de nous recevoir sans aucune explication. Toujours est-il que le "Battou" fait prospérer ses fondateurs, exploitants et occupants qui se frottent les mains. C`est ici le lieu d`attirer l`attention du Gouvernement sur cette situation d`exploitation artisanale d`or qui petit à petit, ouvre les portes à une insécurité grandissante dans le département de Toumodi et qui, si l`on n`y prend garde, risque d`exploser un matin.
Réalisé par Dosso Villard et Edith Aneblé
"Battou" c`est le nom du campement des exploitants numérotés de 1 à 6. «Ils vivent là et y font toutes leurs transactions». Ici, nous a dit notre guide," il faut être prudent et décontracté, ne pas regarder fixement quelqu`un ou un endroit. C`est cela la règle pour ne pas être pris pour un étranger". Des hangars, des maisons en dur et des appâtâms ou préaux servent de bureaux, d`habitations et lieux d`achats et de vente. Notre guide nous informe qu`à part l`or, la drogue, des armes blanches, des armes à feu ainsi que d`autres marchandises prohibées, du mercure et du cyanure circulent à souhait. Il surenchérit pour dire: "ces trafics sont facilités par des pistes tracées dans la brousse que seuls ces clandestins ont la maîtrise. Un jour, un contingent de l`ONUCI qui a été sollicité pour venir se rendre compte des réalités, a refusé". A la question de savoir comment ce campement a été créé, notre guide a repondu : "ce sont des propriétaires terriens qui leurs ont loué ces espaces à 5 millions chacun jusqu`à la fin de l`exploitation". Profitant de cette situation, des commerçants et commerçantes se sont installés et y font de bonnes affaires. Les prix des repas commencent à partir de 1.000 francs Cfa. Il en est de même des boissons alcoolisées cependant le vin de palme appelé "Bandji" est accessible à 300FCFA le litre. Nous avons tenté de rencontrer les responsables des ilots qui ont refusé de nous recevoir sans aucune explication. Toujours est-il que le "Battou" fait prospérer ses fondateurs, exploitants et occupants qui se frottent les mains. C`est ici le lieu d`attirer l`attention du Gouvernement sur cette situation d`exploitation artisanale d`or qui petit à petit, ouvre les portes à une insécurité grandissante dans le département de Toumodi et qui, si l`on n`y prend garde, risque d`exploser un matin.
Réalisé par Dosso Villard et Edith Aneblé
