ABIDJAN - Notre voie, le quotidien du Front populaire ivoirien (FPI), parti de l`ancien président Laurent Gbagbo, a été suspendu pour une durée de six parutions par l`organe de régulation de la presse écrite, a-t-on appris samedi auprès du Conseil national de la presse (CNP).
La suspension a été décidée vendredi et Notre Voie n`a pas paru samedi.
"Le Collège des membres du Conseil national de la presse décide la suspension du quotidien Notre Voie pour six parutions (...). Il est fait défense à tout imprimeur d`imprimer sous quelque forme que ce soit le quotidien Notre Voie pendant la durée de la mesure de suspension", a indiqué le CNP dans un communiqué.
Le CNP justifie sa décision par la publication à plusieurs reprises par Notre Voie de "photographies de personnalités du régime déchu, actuellement aux arrêts", portant mention des postes de ministres qu`ils ont occupé pendant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 (3.000 morts).
Ces ministres ont été désignés le 6 décembre 2010, sous l`autorité de Laurent Gbagbo, et leurs nominations ont été déclarées nulles et non avenues par une ordonnance prise par Alassane Ouattara en avril 2011.
"En publiant ces légendes, le quotidien Notre Voie entretient le sentiment de l`existence de deux gouvernements en Côte d`Ivoire", a jugé le CNP, estimant qu`une "telle pratique est manifestement séditieuse".
"Ce n`est que parce que le CNP veut participer à l`éradication de tout ce qui sent encore Gbagbo qu`il nous suspend. Nous n`avons jamais donné le sentiment qu`il y a deux gouvernements, nous écrivons +Gbagbo, ex-chef d`Etat.
C`est de la mauvais foi manifeste", a dénoncé auprès de l`AFP Abdoulaye Villard Sanogo, directeur de rédaction.
Le quotidien avait déjà été condamné à une suspension de quatre parutions pour un motif similaire en mai.
Notre Voie a publié à trois reprises cette semaine en quatrième de couverture une page intitulée "ne les oublions pas" et illustrée de photographies de Laurent Gbagbo et de 17 de ses proches emprisonnés.
Le CNP a également confirmé la suspension pour huit numéros de l`hebdomadaire Bol`Kotch, appartenant au même groupe de presse que Notre Voie, pour "incitation à la haine", rejetant l`appel du groupe.
Les titres de la presse pro-Gbagbo sont souvent suspendus par le CNP, en raison notamment de leur refus de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de 2010.
La presse ivoirienne est connue pour ses partis pris politiques très marqués et sa virulence, même si sa diffusion est limitée.
La suspension a été décidée vendredi et Notre Voie n`a pas paru samedi.
"Le Collège des membres du Conseil national de la presse décide la suspension du quotidien Notre Voie pour six parutions (...). Il est fait défense à tout imprimeur d`imprimer sous quelque forme que ce soit le quotidien Notre Voie pendant la durée de la mesure de suspension", a indiqué le CNP dans un communiqué.
Le CNP justifie sa décision par la publication à plusieurs reprises par Notre Voie de "photographies de personnalités du régime déchu, actuellement aux arrêts", portant mention des postes de ministres qu`ils ont occupé pendant la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 (3.000 morts).
Ces ministres ont été désignés le 6 décembre 2010, sous l`autorité de Laurent Gbagbo, et leurs nominations ont été déclarées nulles et non avenues par une ordonnance prise par Alassane Ouattara en avril 2011.
"En publiant ces légendes, le quotidien Notre Voie entretient le sentiment de l`existence de deux gouvernements en Côte d`Ivoire", a jugé le CNP, estimant qu`une "telle pratique est manifestement séditieuse".
"Ce n`est que parce que le CNP veut participer à l`éradication de tout ce qui sent encore Gbagbo qu`il nous suspend. Nous n`avons jamais donné le sentiment qu`il y a deux gouvernements, nous écrivons +Gbagbo, ex-chef d`Etat.
C`est de la mauvais foi manifeste", a dénoncé auprès de l`AFP Abdoulaye Villard Sanogo, directeur de rédaction.
Le quotidien avait déjà été condamné à une suspension de quatre parutions pour un motif similaire en mai.
Notre Voie a publié à trois reprises cette semaine en quatrième de couverture une page intitulée "ne les oublions pas" et illustrée de photographies de Laurent Gbagbo et de 17 de ses proches emprisonnés.
Le CNP a également confirmé la suspension pour huit numéros de l`hebdomadaire Bol`Kotch, appartenant au même groupe de presse que Notre Voie, pour "incitation à la haine", rejetant l`appel du groupe.
Les titres de la presse pro-Gbagbo sont souvent suspendus par le CNP, en raison notamment de leur refus de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de 2010.
La presse ivoirienne est connue pour ses partis pris politiques très marqués et sa virulence, même si sa diffusion est limitée.
