La campagne cacao 2012-2013 s’ouvre bientôt. Mais des inquiétudes demeurent.
L’ouverture de la campagne cacao prévue le 1er octobre prochain risque de se faire sur fond de crise. En effet, selon Simon Koffi, directeur de l’entreprise coopérative des agriculteurs de Soubré (Ecaso), une coopérative de café-cacao, des planteurs en attente de l’ouverture de la campagne, font de la rétention de leur produit. «Les producteurs que nous avons rencontrés dans les plantations pensent que le prix garanti qui sera fixé sera supérieur au prix bord-champ actuel. D’où leur refus de vendre leur produit », a affirmé le Dg que nous avons joint hier par téléphone. Selon lui, actuellement, le cacao bord-champ coûte entre 600 et 700 FCFA. C’est ce prix que les paysans souhaitent voir à la hausse. En attendant le mois prochain, le directeur d’Ecaso pense que les difficultés d’approvisionnement en sacherie vont accroître la dégradation de la qualité du cacao. C’est pourquoi il interpelle le Conseil café cacao (Ccc) pour que des sacs soient distribués aux planteurs comme par le passé. Autre problème soulevé par les coopératives et qui risque de perturber la campagne, c’est le défaut de financement des coopératives. Selon le responsale d’Ecaso, jusqu’à présent, les coopératives n’ont pas les moyens pour travailler convenablement dès que s’ouvrira la campagne. «Certaines coopératives n’ont plus de véhicules. D’autres font les réparations sur leurs camions à leurs propres frais.
C’est du bricolage contrairement aux années précédentes», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : «rien sur le terrain ne montre que nous sommes à l’orée d’une campagne. C’est difficile». M. Koffi croit que cette situation est due au fait que le Conseil n’a pas rencontré les acteurs pour mieux les informer sur la nouvelle donne. En revanche, pour Sékongo Brahima, directeur général de la coopérative agricole de Gabiadji (Coopaga), tout est prêt pour que la campagne se passe dans de bonnes conditions.
Ahua K.
L’ouverture de la campagne cacao prévue le 1er octobre prochain risque de se faire sur fond de crise. En effet, selon Simon Koffi, directeur de l’entreprise coopérative des agriculteurs de Soubré (Ecaso), une coopérative de café-cacao, des planteurs en attente de l’ouverture de la campagne, font de la rétention de leur produit. «Les producteurs que nous avons rencontrés dans les plantations pensent que le prix garanti qui sera fixé sera supérieur au prix bord-champ actuel. D’où leur refus de vendre leur produit », a affirmé le Dg que nous avons joint hier par téléphone. Selon lui, actuellement, le cacao bord-champ coûte entre 600 et 700 FCFA. C’est ce prix que les paysans souhaitent voir à la hausse. En attendant le mois prochain, le directeur d’Ecaso pense que les difficultés d’approvisionnement en sacherie vont accroître la dégradation de la qualité du cacao. C’est pourquoi il interpelle le Conseil café cacao (Ccc) pour que des sacs soient distribués aux planteurs comme par le passé. Autre problème soulevé par les coopératives et qui risque de perturber la campagne, c’est le défaut de financement des coopératives. Selon le responsale d’Ecaso, jusqu’à présent, les coopératives n’ont pas les moyens pour travailler convenablement dès que s’ouvrira la campagne. «Certaines coopératives n’ont plus de véhicules. D’autres font les réparations sur leurs camions à leurs propres frais.
C’est du bricolage contrairement aux années précédentes», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : «rien sur le terrain ne montre que nous sommes à l’orée d’une campagne. C’est difficile». M. Koffi croit que cette situation est due au fait que le Conseil n’a pas rencontré les acteurs pour mieux les informer sur la nouvelle donne. En revanche, pour Sékongo Brahima, directeur général de la coopérative agricole de Gabiadji (Coopaga), tout est prêt pour que la campagne se passe dans de bonnes conditions.
Ahua K.