Un séminaire de réflexion sur la Résolution 2062 adoptée par le Conseil de sécurité de l’Onu, le 26 juillet 2012, a été initié par la Directrice d’Audace Institut Afrique (AIA), Gisèle Dutheuil, en collaboration avec l’Ambassade de la Grande Bretagne, le samedi 8 septembre 2012, à la salle de conférence de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Abidjan-Plateau.
Quatre communications ont meublé les différents ateliers. La première communication animée par Maître Aliou Niangadou, avocat, a servi à faire l’analyse du cadre général de la résolution et des 2 documents complémentaires avec un regard sur la justice. Le panéliste est revenu sur le rôle prépondérant que la justice ivoirienne, à travers le Conseil Constitutionnel, a joué pendant la crise postélectorale. Il s’est aussi interrogé sur la partialité de cette justice. En revanche, Maître Aliou Niangadou, a proposé une justice d’exception composée d’Ivoiriens et d’étrangers pour ne pas donner dit-il, « le sentiment de choisir ». S’inspirant de la réconciliation Sud-africaine, il a proposé que les Ivoiriens se défassent des propos d’intention, que les acteurs politiques arrêtent avec les préalables. En sus, il propose une justice transitionnelle pour réconcilier les Ivoiriens. Second communicateur, Patrick N’Goan qui abordait la question de la réconciliation, a précisé qu’on ne peut faire de réconciliation sans justice. Mais tout est une question de dosage, ajoute-t-il. L’ancien coordinateur de la Coalition de la Société Civile de Côte d’Ivoire (CSCI) a salué les points de la résolution qui rejoignent ceux de la société civile ivoirienne. Il a plaidé pour une société civile plus forte en Côte d’Ivoire. Car, pour lui, “la société civile ne croit pas au méssianisme politique”, en référence à Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, qui selon lui ne peuvent sauver la Côte d’Ivoire.
A Dedi
Quatre communications ont meublé les différents ateliers. La première communication animée par Maître Aliou Niangadou, avocat, a servi à faire l’analyse du cadre général de la résolution et des 2 documents complémentaires avec un regard sur la justice. Le panéliste est revenu sur le rôle prépondérant que la justice ivoirienne, à travers le Conseil Constitutionnel, a joué pendant la crise postélectorale. Il s’est aussi interrogé sur la partialité de cette justice. En revanche, Maître Aliou Niangadou, a proposé une justice d’exception composée d’Ivoiriens et d’étrangers pour ne pas donner dit-il, « le sentiment de choisir ». S’inspirant de la réconciliation Sud-africaine, il a proposé que les Ivoiriens se défassent des propos d’intention, que les acteurs politiques arrêtent avec les préalables. En sus, il propose une justice transitionnelle pour réconcilier les Ivoiriens. Second communicateur, Patrick N’Goan qui abordait la question de la réconciliation, a précisé qu’on ne peut faire de réconciliation sans justice. Mais tout est une question de dosage, ajoute-t-il. L’ancien coordinateur de la Coalition de la Société Civile de Côte d’Ivoire (CSCI) a salué les points de la résolution qui rejoignent ceux de la société civile ivoirienne. Il a plaidé pour une société civile plus forte en Côte d’Ivoire. Car, pour lui, “la société civile ne croit pas au méssianisme politique”, en référence à Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, qui selon lui ne peuvent sauver la Côte d’Ivoire.
A Dedi
